C’est fou : les gens « ordinaires », pour
se faire conduire au bûcher par la voie de la politique, choisissent des
gens faisant partie de « l’élite ».
Les enfants ont besoin des oursons
pour s’endormir, se faire cajoler… Une belle histoire d’amour entre le
réel et l’irréel. Alors, qu’est-ce que l’élite peut faire pour nous ?
Rien, sauf combler notre besoin d’esclavage.
Si la politique avait été là pour changer
le monde pour son « bien », il y a longtemps qu’elle l’aurait fait.
Tous les peuples lui ont donné sa chance. On cherche le meilleur ourson
qui nous endormira le soir. Et, parfois, par la voie de la télé.
Slogans! On se fait sloganer à se lécher les oreilles les uns les
autres. C’est un gros party, les élections. Un gros party qui, comme
dans les guerre, ne donne aucun gagnant. Sauf des éméchés ayant trop bu
de discours patriotiques quand les pays appartiennent au nombreux
conglomérats.
Toutes les douleurs du monde de ne
guérissent pas par la politique, elle sont causées par la politique. Les
oursons de la politique sont des images infantilisantes. Et moins les
sociétés sont des communautés- dans lesquelles chacun apporte sa part de
vie – plus les oursons de la politique sont « désirés », voire
nécessaires. Nécessaires d’un grand creux : nous soupirons. L’esclave
vote pour le meilleur maître.
Alors, on se retrouve dans un grand chant
de coton, noircis, comme des bêtes, là où le pays est devenu une grande
étable. Il faut quatre à cinq ans pour oublier… Mais l’ourson n’est
jamais assez gros ou parfait car, en fait, c’est l’usine qui l’a produit
qui ne nous appartiens plus.
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