Il
a trahi ses électeurs (qui le croyaient de gauche), sa parole et sa
signature, son camarade Hamon, son parti.
Il a fait campagne contre le
vainqueur des Primaires, contre le PS et pour « En Marche ».
Il s’apprêtait à entrer chez Macron, pour le trahir un jour, de l’intérieur, quand celui-ci l’a rabroué :
« Je n’ai pas ouvert une maison d’hôtes… s’il veut l’investiture il
doit en formuler la demande comme les autres… pas de passe-droits… ». Et pour finir : « il ne remplit pas les conditions ».
Le judas d’acier de la forteresse macronienne a claqué sous son nez aux yeux de tous.
L’ancien
Premier ministre, naguère arrogant et cassant, l’accoucheur au forceps
de la loi Macron-El Khomri à coups de 49-3, de matraques et de grenades
lacrymogènes, a pu vérifier qu’il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.
L’incroyable
brutalité des affronts répétitifs qu’il a subis ont ému jusqu’à ses
détracteurs. À tel point que son ancien ministre de l’économie, pour ne
pas ternir sa propre image, a dû concéder de ne pas présenter un
candidat contre lui.
À Evry, dont il est maire, les électeurs lui
avaient déjà infligé un camouflet en ne suivant pas ses consignes de
vote pour Macron et en accordant 34,69 % des voix à Mélenchon au
premier tour des présidentielles, contre 26, 93 % à Macron.
Allez, Evryens et vous tous de la première circonscription de l’Essonne, il vous revient de porter l’estocade le 11 juin.
Théophraste R. (Chef du peloton de tir sur les ambulances).
Le Grand Soir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire