À Gaza, fouler un tapis rouge n’est pas chose commune. C’est
pourtant le pari fou d’un festival qui cette année encore ouvre
une fenêtre sur le monde aux deux millions de Palestiniens de
cette enclave, ravagée par les guerres et sous blocus israélien.
Depuis vendredi soir, ils sont des milliers à parcourir, émerveillés ou intrigués, le tapis rouge déroulé dans le port de Gaza. Autour d’eux, des haut-parleurs diffusent des chansons de rap qui égrènent les souffrances de la population.
Mais, « plus important que le tapis rouge, il y a les enfants et les familles pauvres qui marchent dessus », assure à l’AFP un des organisateurs de ce Festival du film des droits de l’Homme, Sayyed al-Souikri.
Dans quelques jours, les célébrités du monde vont défiler sur un autre tapis rouge, « celui du 70e Festival de Cannes », note-t-il. À Gaza, pas de stars, seulement un public venu en nombre.
Pour l’ouverture, c’est un film palestinien qui tombe à pic avec l’actualité des Territoires occupés qui a eu les honneurs : le documentaire « Istiyad Ashbah » (« Ghost Hunting ») du cinéaste palestinien Raëd Andoni, récemment primé à la Berlinale [et présenté en avant première au festival « Palestine en Vue »].
Pour la première fois depuis sa création peu après la guerre de l’été 2014, le Festival se tient également en Cisjordanie —territoire palestinien occupé depuis 50 ans et géographiquement séparé de la bande de Gaza par le territoire israélien— ainsi que dans la ville israélienne de Haïfa.
Malgré les difficultés —les ravages de la guerre, les caprices de l’électricité rationnée à quelques heures par jour— Saoud Abou Ramadan, un autre organisateur, tient au festival car il est, dit-il, « une fenêtre pour que les jeunes puissent échapper au désespoir et se ménager un moment pour souffler ».
Durant cinq jours, ils pourront voir 120 films consacrés aux droits de l’Homme réalisés par des metteurs en scène palestiniens ou étrangers, détaille-t-il à l’AFP.
Source : Assawra
Depuis vendredi soir, ils sont des milliers à parcourir, émerveillés ou intrigués, le tapis rouge déroulé dans le port de Gaza. Autour d’eux, des haut-parleurs diffusent des chansons de rap qui égrènent les souffrances de la population.
Mais, « plus important que le tapis rouge, il y a les enfants et les familles pauvres qui marchent dessus », assure à l’AFP un des organisateurs de ce Festival du film des droits de l’Homme, Sayyed al-Souikri.
Dans quelques jours, les célébrités du monde vont défiler sur un autre tapis rouge, « celui du 70e Festival de Cannes », note-t-il. À Gaza, pas de stars, seulement un public venu en nombre.
Pour l’ouverture, c’est un film palestinien qui tombe à pic avec l’actualité des Territoires occupés qui a eu les honneurs : le documentaire « Istiyad Ashbah » (« Ghost Hunting ») du cinéaste palestinien Raëd Andoni, récemment primé à la Berlinale [et présenté en avant première au festival « Palestine en Vue »].
Pour la première fois depuis sa création peu après la guerre de l’été 2014, le Festival se tient également en Cisjordanie —territoire palestinien occupé depuis 50 ans et géographiquement séparé de la bande de Gaza par le territoire israélien— ainsi que dans la ville israélienne de Haïfa.
Malgré les difficultés —les ravages de la guerre, les caprices de l’électricité rationnée à quelques heures par jour— Saoud Abou Ramadan, un autre organisateur, tient au festival car il est, dit-il, « une fenêtre pour que les jeunes puissent échapper au désespoir et se ménager un moment pour souffler ».
Durant cinq jours, ils pourront voir 120 films consacrés aux droits de l’Homme réalisés par des metteurs en scène palestiniens ou étrangers, détaille-t-il à l’AFP.
Source : Assawra
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