Aujourd’hui,
9 mai, la grève de la faim de masse des Palestiniens dans des prisons
israéliennes est dans sa quatrième semaine ; c’est un moment critique où
les centaines de grévistes de la faim peuvent avoir des difficultés,
voire une impossibilité, à se tenir debout.
À l’écoute de l’appel du 6
mai du mouvement des prisonniers palestiniens qui dirige cette grève
pour mettre fin aux violations des droits des Palestiniens et pour
garantir la dignité et des conditions humaines aux prisonniers
politiques, le Comité National Palestinien (BNC) appelle:
-
À
l’arrêt immédiat par l’Autorité Palestinienne de sa soi-disant
« coordination de sécurité » avec les forces d’’occupation israéliennes.
Cette collaboration va contre le consensus palestinien et viole une
décision de mars 2015 prise par l’OLP, le seul représentant légitime du
peuple palestinien.
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À
des poursuites contre les représentants israéliens, dont le ministre de
la sécurité publique, Gilad Erdan, les représentants de
l’administration pénitentiaire israélienne et des agences de
renseignement pour leurs rôles respectifs dans les graves délits commis
contre les prisonniers palestiniens, parmi lesquels la torture. Puisque
les tribunaux israéliens faillissent à les faire répondre de leurs
actes, des tribunaux étrangers doivent promouvoir la compétence
universelle et assurer que ceux qui perpètrent des violations majeures
des droits des êtres humains ne bénéficient pas d’impunité.
-
Au
rejet par les médecins du monde entier du gavage comme forme de torture
et au rejet d’accréditation de tout médecin qui accepte de participer à
ce crime. Certains rapports font état de plans de la part d’Israël pour
faire venir de l’étranger des médecins pour forcer les prisonniers
palestiniens à s’alimenter ; il faut s’opposer à ces plans et les
condamner.
-
À intensifier les campagnes BDS pour tenir Israël responsable de ses crimes contre le peuple palestinien, dont le traitement cruel et inhumain des prisonniers palestiniens fait partie. Hewlett Packard (HP) et G4S en particulier sont des entreprises qui devraient faire l’objet d’une escalade de boycotts pour leur complicité avec le brutal système d’incarcération et d’abus des prisonniers politiques palestiniens.Le soutien aux demandes de la grève de la faim massive des prisonniers palestiniens s’est répandu dans plusieurs pays arabes, en particulier en Égypte, en Jordanie, au Liban et au Maroc, avec un nombre croissant de célébrités qui se sont jointes au #SaltWaterChallenge. Les syndicats palestiniens ont aussi exprimé leur soutien, de même que les défenseurs des droits des êtres humains de par le monde.
Le
BNC a confiance que cette grève de la faim réclamant la dignité et la
liberté va enrichir la résistance populaire non violente contre
l’injustice israélienne et faire avancer les aspirations à la liberté,
la justice et l’égalité du mouvement BDS.
Le Comité National Palestinien BDS (BNC)
est la plus grande coalition de la société civile palestinienne. Il
conduit et soutient le mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et
Sanctions.
Rendez vous sur www.bdsmovement.net et suivez @BDSmovement
Traduction : SF pour BDS France
BDS France
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