vendredi 9 juin 2017

« Auriez-vous crevé les yeux de tous les astres/Je porte le soleil dans mon obscurité »

Théophraste  

Dimanche, si l’on en croit la météo sondagière, les moutons vont inviter des loups, les volaillers des renards, les gueux acheter de la monnaie de singe et les philatélistes des ventilateurs.

Dimanche, les clous pourraient bien fêter la déferlante de 400 (?) marteaux macroniens.
Ensuite, s’il en est ainsi, les dindes s’étonneront que Noël, qu’elles ont appelé, dure 5 ans avec, en guise de joujoux, des lèchefrites et des marrons qui se trompent de voie pour arriver à l’estomac.
Et tous les jours de la semaine, Le Grand Soir sera là, qui continuera à distribuer des balais, qui a rêvé d’un avenir en commun, d’un autre paysage politique, humain, fraternel, doux aux sans-dents et dur aux trop nantis.
Et parce qu’Elsa Triolet jurait que les barricades n’ont que deux côtés, comptez sur votre serviteur Théophraste, lecteur d’Aragon (poète et communiste) pour se dresser contre ceux qui vantent « les chemins que la prudence suit » et chantent « les vertus négatives du doute » (1).

Théophraste R. 

(1) En vérité, je suis miné par des questions sans réponse : dans l’isoloir, le peuple ouvrira-t-il l’oeil (pas celui du flashball, l’autre), Dieu (je ne parle pas de Macron) existe-t-il ou pas ? Robert Hue sera-t-il ministre un jour ?

Le Grand Soir

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