Le
milieu des renseignements est réputé pour être clos et relativement
opaque. C'est pourtant une petite révolution qui vient d'être opérée en
son sein, relate le Journal du Dimanche (JDD) dans son édition du 11
juin. Le président Emmanuel Macron vient en effet de prendre la tête des
services secrets en refondant leur organisation.
L’Elysée
a décidé de créer un Centre national de contre-terrorisme, faisant du
président le coordinateur du renseignement. Il prend la tête d’une
équipe composée de 19 personnes qui s’occuperont de définir la stratégie
des services secrets dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Lors du conseil des ministres qui aura lieu le 21 juin, Emmanuel Macron
devrait par ailleurs annoncer d’autres mesures et de nouvelles
nominations pour compléter cette décision.
« On sort de décennies
de non-dits, pendant lesquelles l’Elysée pilotait ces questions sans
vraiment apparaître : maintenant, Macron a l’air de vouloir assumer »,
explique un proche de l’Elysée à l’hebdomadaire. En réalité, il s’agit
surtout d’éviter les couacs et les rivalités, comme celle qui aura
marqué la présidence de François Hollande. Pendant plusieurs mois, le
président de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE),
Bernard Bajolet, n’adressait plus la parole au directeur de cabinet du
ministre de la Défense, préférant s’adresser directement au président.
Cette tension était née de l’affaire des otages retenus au Niger, en
2010, lorsqu’une opération montée par les services secrets s’était vue
doublée par une seconde opération organisée par la Défense.
Reste
la question de la mission et de l’efficacité de ce Centre national de
contre-terrorisme. Une telle structure avait déjà été mise en place en
1982 par François Mitterrand, dans un contexte de menace terroriste
faisant suite à l’attentat de la rue des Rosiers à Paris. Elle avait
principalement servi à espionner différentes personnalités de la
politique, du spectacle et des médias, notamment grâce à des mises sur
écoute. Plusieurs dirigeants de cette cellule ont été condamnés par la
justice en 2005.
Note de Geb
Après la
fusion sarkozyenne des Services de la Gendarmerie nationale et des
Services de la Police nationale, augmentant les prérogatives de
militarisation de la Sécurité intérieure, Macron finalise l’opération en
réunissant les fonctions de Chef de la Sécurité du territoire et le
rôle de Dirigeant suprême de la République. Il n’y avait jusqu’alors
aucun pays au Monde où c’était le cas. Même aux USA, qui comme chacun
devrait le savoir ne sont pas une "république" mais une "union d’états"
rassemblés autour d’un pouvoir central constitutionnel, ça n’est pas
encore le cas. Bien que le POTUS se soit doté de pouvoirs exécutifs
autoritaires accrus après le 9/11.
Ni la Russie, ni la
Chine, ni même la Corée du Nord n’ont permis la prise de pouvoir d’un
Chef de l’Etat comme dirigeant de leurs Services secrets.
Ni
la Russie, ni la Chine, ni l’Iran, ni même la Corée du Nord, de tous
les pays dotés d’une Constitution, ne sont dans ce cas de figure.
Je
dirai même "ni l’Allemagne nazie d’Hitler" ou le Chef de la Gestapo et
le Chef de l’Abwher n’étaient pas Hitler, mais Goebbels et l’Amiral
Canaris.
En bon élève de la "French American Foundation", adoubé par les gogos, Micron va au delà des rêves et désirs de ses maîtres.
Bienvenue dans le "Meilleur des mondes".
francais.rt.com Via Le Grand Soir
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