Macron, président savonnette au rabais élu
par défaut, aurait plutôt tendance à susciter les rires. Mais ceux-ci
vous restent vite en travers de la gorge quand vous apprenez certains de
ses propos publics.
Ainsi, ceux qu’il vient de prononcer — au nom de la
France — dans un entretien accordé à huit médias européens, à propos de
l’attitude de l’armée française en Syrie :
« S’il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance, Paris sera en mesure de bombarder seule afin de détruire les stocks d’armes chimiques identifiés. »
Déjà, il y a cette première partie de phrase : « S’il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance. »
Le problème, c’est que ça fait déjà plusieurs fois que les autorités
françaises nous font le coup de l’utilisation “avérée” d’armes chimiques
par le vilain président Assad contre son peuple… sans jamais en fournir
la moindre preuve, ni en avoir déterminé la moindre provenance.
La France « parfaitement alignée avec les États-Unis »
On se souvient du ministre Fabius clamant qu’Assad « ne mériterait pas d’être sur terre »
pour l’emploi d’armes chimiques dont il fut prouvé qu’elles avaient
bien peu de chance d’avoir été tirées par l’armée loyaliste. Plus
récemment, le ministre Ayraud affirma détenir des preuves prouvant que… et qui ne prouvèrent rien car il ne nous les révéla jamais !
Plus grave, Macron sait-il qu’il existe un organisme international
appelé l’ONU ? Et qu’aucun pays ne saurait intervenir seul contre un
autre sans y être dûment et officiellement mandaté par cet organisme ?
Mais il vrai que Macron, dans son entretien, a donné d’autres références que l’ONU :
« L’utilisation d’armes chimiques donnera lieu à des répliques, y compris de la France seule. La France sera d’ailleurs à cet égard parfaitement alignée avec les États-Unis. »
Relativisons tout de même la portée de ces propos guerriers qui
relèvent sans doute davantage de la forfanterie de matamore, comme nous
le démontrera très bientôt Le Grand jeu dans une analyse plus complète
de cet entretien. Et constatons que de Sarkozy en Hollande, puis de
Hollande en Macron, le ridicule n’a pas fini d’éclabousser notre pays.
Le Yéti
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