El Khomri.
Si son concurrent LR a reçu le soutien du Premier ministre Édouard
Philippe avant le premier tour, la candidate PS (sic) revendique celui
du Président Emmanuel Macron.
Benoît Hamon. Il soutient « sans hésiter » Farida Amrani, la candidate de La France insoumise, face à Manuel Valls, car « C’est
une candidate de gauche et Valls est aujourd’hui sur un projet
politique qui s’est éloigné de la gauche, progressivement ». S’il
avait été aussi clair et lucide avant le premier tour des
présidentielles quand il pesait 5%, il se serait désisté pour la FI et…
Olivier Dartigolles.
Victime d’un bug de son logiciel cérébral, le porte-parole du PCF,
continue à dire, comme pendant toute l’année 2016 et le premier
trimestre 2017 qu’il faut s’élargir aux socialistes.
Mais
comme c’est désormais un peu gros quand la moitié du PS est chez Macron,
l’autre moitié regrette de ne pas y avoir couru à temps, tandis que la
troisième moitié est refoulée par EM (qui n’a pas ouvert une « maison
d’hôte »), que la quatrième moitié reçoit une fessée des électeurs, que
la cinquième moitié se demande quel est le prix des locaux de Solferino,
que la sixième moitié vocifère contre le PS par la bouche de Gérard Filoche, Dartigoles, donc ne s’adresse plus qu’aux « socialistes sincères ».
En
quelque sorte, il vise seulement la septième moitié, à la fois
mathématiquement superfétatoire et extérieure au PS qu’elle a quitté en
masse et dont une partie milite dans la FI.
Théophraste R. (Postulant malheureux à la médaille Fields).
PS. Olivier Dartigolles
a recueilli 9,71 % des voix aux législatives de 2012 sous l’étiquette
Front de gauche. Puis, devenu militant de la dilution de la FI dans un
conglomérat marécageux avec le parti prétendu socialiste, il s’est
présenté sous l’étiquette PCF en juin 2017 et a recueilli 5,7% des voix
quand la FI en obtient 13,6 %. Les électeurs n’ont pas sanctionné la
désunion, mais les compromissions.
Le Grand Soir
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