vendredi 16 juin 2017

Les six font la paire

Théophraste  

El Khomri. Si son concurrent LR a reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe avant le premier tour, la candidate PS (sic) revendique celui du Président Emmanuel Macron.
Benoît Hamon. Il soutient « sans hésiter » Farida Amrani, la candidate de La France insoumise, face à Manuel Valls, car « C’est une candidate de gauche et Valls est aujourd’hui sur un projet politique qui s’est éloigné de la gauche, progressivement ». S’il avait été aussi clair et lucide avant le premier tour des présidentielles quand il pesait 5%, il se serait désisté pour la FI et…
Olivier Dartigolles. Victime d’un bug de son logiciel cérébral, le porte-parole du PCF, continue à dire, comme pendant toute l’année 2016 et le premier trimestre 2017 qu’il faut s’élargir aux socialistes.
Mais comme c’est désormais un peu gros quand la moitié du PS est chez Macron, l’autre moitié regrette de ne pas y avoir couru à temps, tandis que la troisième moitié est refoulée par EM (qui n’a pas ouvert une « maison d’hôte »), que la quatrième moitié reçoit une fessée des électeurs, que la cinquième moitié se demande quel est le prix des locaux de Solferino, que la sixième moitié vocifère contre le PS par la bouche de Gérard Filoche, Dartigoles, donc ne s’adresse plus qu’aux « socialistes sincères ».

En quelque sorte, il vise seulement la septième moitié, à la fois mathématiquement superfétatoire et extérieure au PS qu’elle a quitté en masse et dont une partie milite dans la FI.

Théophraste R. (Postulant malheureux à la médaille Fields).

PS. Olivier Dartigolles a recueilli 9,71 % des voix aux législatives de 2012 sous l’étiquette Front de gauche. Puis, devenu militant de la dilution de la FI dans un conglomérat marécageux avec le parti prétendu socialiste, il s’est présenté sous l’étiquette PCF en juin 2017 et a recueilli 5,7% des voix quand la FI en obtient 13,6 %. Les électeurs n’ont pas sanctionné la désunion, mais les compromissions.

Le Grand Soir

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