dimanche 16 juillet 2017

17 scrupules comme autant de cailloux dans leurs chaussures

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tgb

Du latin scrupulus qui signifie « petite pierre pointue » et au sens figuré « sentiment d'inquiétude, embarras, souci ». Les légionnaires romains portaient des sandales. Lorsqu’une petite pierre entrait entre le cuir et la peau elle gênait la progression du soldat. D’où, aujourd’hui, ce sens du scrupule qui taraude l’esprit l’empêchant d’avancer. Wiktionnaire.

On est 17, on est, on est 1700, et par un prompt renfort on est 170 000 insoumis à pas lâcher l’été. Et pendant que le gouvernement rétrograde et son jupiter beauf, raciste et impubère, démolit le code du travail et applique avec mépris la théorie du ruissellement qui enrichit trois nababs pour appauvrir tous les autres gens, 17 députés acérés portes voix de 500 000 insoumis engagés et de 7 millions d’électeurs se battent inlassablement à l’assemblée et font plus de bruits que 400 godillots bien alignés dans leur casier comme autant de charentaises.
17 c’est pas beaucoup mais ce sont autant de scrupules, de petits cailloux dans la chaussure de chacun des mercenaires de ce gouvernement au service de l’oligarchie.
17 petits cailloux dans la chaussure de Tina c’est l’air de rien autant de petits gènes d’abord qui empêchent d’avancer les marcheurs du marché au pas et qui peu à peu freinent la cadence et forcent à claudiquer.
17 petits rejetons de Mélenchon qui en créeront eux mêmes 17 qui en ensemenceront 17 sont et seront exponentiellement, comme autant de milliers de graines à faire chier les versaillais.
Oui on partira en vacances, oui on ira au farniente, oui on finira par se la couler douce en légitime insouciance mais sous chaque parasol, mais sur chaque barbecue, mais sur les sentiers des vaches mais derrière chaque meule de foin il y aura une sentinelle insoumise, un tract appelant à lutter, une caravane nomade résistante et offensive comme autant de sparadraps chiants à décoller.
Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique…
L’été sera vigilant, mobilisé, dans un hamac peut-être, mais à chaque apéro, il y aura le tintement des glaçons insoumis, sur chaque pizza consommée il y aura de la sauce pimentée façon FI, et chacune des merguez grillées sera épicée d’avenir en commun.

ON ne lâchera pas, on ne les lâchera pas. On leur fera avoir des ampoules au pied, jusqu’à boiter, jusqu’à trainer la patte et se trainer, jusqu’à leur foutre la gangrène et leur casser les pieds et leur couper les jambes.
 Et on pourrira leurs nuits de bzzzzz et de piqures irritantes jusqu’à boursoufler ces boursouflures. Et alors alors viendra la rentrée et le temps non plus de la résistance mais de l’offensive…

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