lundi 24 juillet 2017

La frite belge est eurosceptique

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Connaissez-vous la dernière connerie de la Commission européenne ?

Réglementer la température de cuisson des aliments à base de pomme de terre.
Problème : les Belges renâclent.
En Belgique, la patate, c’est une institution. Et les Belges refusent de modifier leurs méthodes de cuisson traditionnelles. La Belgique a donc engagé un véritable bras de fer avec la Commission européenne pour sauver la frite belge traditionnelle.
Résultat du bras de fer : la Commission européenne a accepté de revoir le texte en n’obligeant pas les friteries belges à revoir leurs méthodes de cuisson. Du coup, la Belgique a fini par approuver la proposition de la Commission.
La frite belge est sauvée. Mais la frite française ?
Que va-t-il se passer si l’Union européenne réglemente la cuisson des frites françaises ???
Le suspens est insoutenable !
Aussi cons que la Commission européenne, les États membres de l’Union européenne qui ont approuvé à l’unanimité ce texte imbécile réglementant la cuisson des aliments pouvant libérer une molécule appelée acrylamide* et qui — une de plus ! — serait cancérigène. Comme les autres, la Belgique s’est exécutée… mais avec une exception culturelle à la clé. Faut pas déconner avec la tradition, une fois !

* La molécule acrylamide se libère naturellement lorsque des aliments à base de pomme de terre, de céréales, de chocolat, ou encore de café sont chauffés à plus de 120 degrés (NB : les frites se cuisent à 150 degrés, puis 190 degrés). Renseignement pris, l’espérance de vie en bonne santé des Belges n’a pourtant rien à envier à celle de pays européens moins friands de frites.

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