Décevant ! Les gens simples, les artisans,
les emballeurs d’épicerie, les couturières, les soudeurs, n’ont pas
droit aux médailles des États.
Les soldats, si. Et la filière des
liche-culs qui sabotent votre pays en vendant les terres, en vous
faisant « embanquer » votre argent pour en faire plus avec vos petits
bas de laines, eux, sont choyés pour avoir participé au développement de
votre pays. Les parasites administrateurs, les grands (sic), de haut
sur leurs échelle sociale, le purin politique, toute cette ferraille à
paillettes, a droit à sa petite récompense en fin de carrière ou pendant
carrière.
Quelqu’un d’important ?
C’est assez étonnant comme formule. Comme s’il y avait quelqu’un d’important. Important pour qui? Important pour quoi ?
Par un beau vendredi du mois de juillet,
alors que nous nous promenions le long du Fleuve Saint-Laurent ( là où
les baleines noires sont en train de s’éteindre, car il paraît que le
temps Presse, nous
avons rencontré une dame qui vendait sa tente-roulotte. Son conjoint
était cultivateur. Alors, en été, oublions les vacances et les
dimanches. La dame nous reçut avec une belle gentillesse, pendant que le
mari se promenait en tracteur pour nourrir le rat des villes. Elle
voulait prendre des vacances, mais s’occuper des bêtes pour nourrir les
gens ne permet pas de prendre des vacances. S’il y avait eu une
distributrice à médailles pour ces gens, j’aurais payé pour leur en
donner une.
Quelqu’un d’important, c’est quelqu’un
qui s’occupe de poursuivre cette Vie, ce grand mystère, dans une belle
simplicité. Dans les yeux de la dame, il y avait comme un tunnel au bout
de la lumière.
Les médailles, c’est comme les biscuits
qu’on donne aux chiens pour les récompenser d’être des créatures de
Pavlov : bien automatisés… Sans trop d’âme. Aimables, gentils, et soumis.
Répétitifs et robotisés jusqu’à l’os après lequel ils courent.
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