Ce
devait être le grand évènement de ce début de mandat : le Prince allait
parler, et ce devant les 925 représentants de la nation.
Wahou… Ce qui
fut fait ce lundi. Le constat que j’ai pu faire cette fin de semaine,
c’est que personne n’a rien eu à fiche de cette heure et demi, verbeuse,
digne du Prix Nobel de l’eau tiède. Je n’ai constaté ni au bureau, ni
au Palais, ni au bistrot du coin que le peuple avait été illuminé par ce
discours. Je crois même que tous ceux que j’ai rencontré n’en avaient
strictement rien à fiche.
Mais
je suis en fait un bon p’tit gars - parfois un peu trop vite critique
comme me l’explique ma tendre et délicieuse épouse - et j’ai voulu faire
l’effort de lire le dégoulini princier. Je suis donc allé sur le site
de L’Élysée pour accéder à la chose. J’ai découvert ce long millepatte de 22 pages et, n’écoutant que mon courage républicain, j’ai commencé la lecture.
Hélas, cela a vite dérapé avec le deuxième paragraphe, où le Prince décrit
« la tristesse des grands ensembles ». Ah bon ? Les grands ensembles
(des banlieues) sont tristes, alors que la vie est joyeuse dans le 8eme
arrondissement de Paris ? Consternant. Perso, je vous dis franchement ma
conviction : ce mec est indécrottable, il a une ségrégation infantile
dans la tête, et il ne connait pas le pays. On est dans le hors-sol.
J’ai donc arrêté la lecture. Mais le Prince a beaucoup d’admirateurs, alors j’ai le plaisir de leur offrir le texte in extenso ICI.
Ceci étant, si les aficionados pouvaient nous dire l’idée-pivot de ce
grand discours, ou des options concrètes, ça m’intéresserait…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire