vendredi 4 mai 2018

Cérémonie funèbre : les apiculteurs enterrent leurs abeilles !


Charles Sannat

Les abeilles sont un symbole.

Le symbole de notre perte et de la course folle qui est celle de l’humanité qui se focalise sur le réchauffement climatique, vaste fumisterie non pas parce qu’il n’existerait pas, mais parce que lutter contre le réchauffement, ce n’est pas uniquement lutter contre le COet vous taxer plus !
Lutter pour l’environnement, ce qui est nettement plus positif que toutes les luttes contre y compris le CO2, c’est justement partir de la sauvegarde de notre biosphère. Sauver les abeilles, c’est sauver le monde également du CO!
C’est tout un modèle économique qu’il faut revoir, de la cave au grenier.
Le problème n’est pas la propriété privée.
Le problème, c’est la consommation de masse.
C’est cela que nous disent nos abeilles.
Nous ne laissons plus de place aux autres espèces, uniquement parce que nous ne le voulons pas.
Contrairement à ce que l’on croit, le monde est suffisamment vaste pour que chacun y trouve sa place.

Comme le disait Gandhi

Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité.
Voici ce que nous rapporte l’AFP de la dernière manifestation de nos amis apiculteurs bretons.
« Des apiculteurs bretons ont entamé lundi un « convoi mortuaire » de ruches mortes depuis le Morbihan vers la Chambre d’agriculture régionale de Bretagne à Rennes pour dénoncer « l’utilisation de pesticides nocifs aux abeilles en agriculture ».
« Cet hiver, au moins 20 000 colonies sont mortes en Bretagne. Une véritable hécatombe comme on n’en a jamais connu », selon un communiqué du syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne.
« Des ruchers entiers, très beaux à l’automne, sont aujourd’hui particulièrement décimés. Les pertes sont particulièrement élevées dans le centre-Bretagne », constate Joël Nadan, du syndicat des apiculteurs de Bretagne.
« Personnellement, quand je cumule les ruches dépeuplées, les orphelines, les bourdonneuses et autres non viables, j’approche les 50 % de perte. C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière en 1984 », explique l’apiculteur.
« Des collègues plus jeunes (…) ont perdu jusqu’à plus de 80 % de leur cheptel. Leur situation financière est dramatique : quasiment pas de récolte possible cette année et une reconstitution de leur cheptel plus qu’hypothétique. »
« Nos ministres sont-ils aveugles, et sourds ? Ou simplement des marionnettes aux mains des firmes chimiques et de la FNSEA, syndicat qui défend la santé des firmes avant celle des agriculteurs », s’insurge le syndicat breton.
Un Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA), financé par l’État, a été mis en place en région Bretagne et Pays de la Loire, à titre expérimental, jusqu’au 31 juillet 2019 dans les ruchers de la région. »
Voilà pour l’essentiel.

Nous perdons nos abeilles, et ce n’est pas un phénomène nouveau. Cela ouvrira de nouveaux marchés, celui de l’abeille robot qui viendra polliniser mécaniquement et artificiellement nos plantes pour que nous puissions encore manger un peu.


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