tgb
Ainsi « …l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque… »
offrit en notre nom un chêne au grand chef glandu d’Amérique. Un de ces chênes que les chinois tronçonnent dans nos forêts en voie (comme le reste) de privatisation, sous le regard ému de celui qui ferait mieux de retourner vendre du gel douche.
Ainsi, Jupiter, leader du monde libre et non faussé et fils à papa
pelliculé, fit donner de la pelle pour un planter d’arbuste symbolique et
fraternel pour la postérité.
À peine le dos tourné et l’épaule époussetée du planton planteur
planté, à peine la photo dans la boîte ou plutôt la start up nation et
le chêne sans racines pour les générations futures sans avenir se
déplantait et allait se faire replanter ailleurs.
De l’influence colossale de notre fanfaron en globish, restait une trace jaune sur une pelouse verte et une main au cul.
Dans les gares, si on croise des gens qui ne sont rien, à la maison blanche aussi.
Celui qui n’obtient rien du grand crétin moumouté mais lui céda tout, d’Alstom à la prochaine guerre d’Iran, de l’augmentation de 35% d’argent magique à l’Otan jusqu’à la déclaration du ministre américain de la défense annonçant que le gouvernement français avait envoyé des soldats en renfort en Syrie,
le Chicago boy, le young leader, l’apprenti maître du monde découvrait
rétrospectivement qu’il comptait à peu près autant que du beurre de
cacahuète, même pas bio.
En sa panoplie de jeune manager moderne avec tableau Excel, le vieux
réactionnaire à la pensée moisie utilisant des milices comme supplétifs,
économiquement thatchérien, diplomatiquement atlantiste, illégalement élu et constitutionnellement disqualifié mais payant scrupuleusement ses croquettes pour chien finira expulsé d’une pichenette comme une pellicule sur un col de veston.
Celui qui vécut par l’image périra par l’image. Celui qui vécut d'arrogance finira humilié.
Je ne sais où je ne sais quand, mais je sais que le petit Napoléon du
jardin d’enfants, l’ado pharaon du Touquet redeviendra après une bonne
branlée le petit morveux qu’il ne cessa jamais d’être après moult
dégâts.
Qu'il se plante on s'en fout ; qu'il nous plante se paiera.
Et c’est pourquoi, le 5 mai nous nous ferons une joie de lui faire sa fête !!!
rue-affre
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