Charles Sannat
Cette dépêche, le titre et l’idée même défendue par le Medef, est totalement stupide.
Plus
grave, loin d’apaiser et de pacifier la situation dans un contexte
d’une extrême tension, cela rajoute au climat de fin du monde.
Les « gilets jaunes », ce n’est pas la guerre (mais pourrait le devenir).
Ce mouvement réclame finalement des choses justes et normales.
Le pouvoir au peuple, ce n’est tout de même pas aberrant en démocratie…
Demander
des comptes quant à la gestion des impôts et à la façon dont sont
levées les taxes… c’est juste même dans la Constitution, comme vous
pourrez le découvrir dans l’ouvrage Ça ne coûte rien, c’est l’état qui paie de François Lepère.
Vous vous souvenez du pin’s 1 million d’emplois de Gattaz !
Il s’est bien payé la tête de tous les gueux que nous sommes.
Il s’est promené pendant presque tout le quinquennat Hollande avec ce pin’s à la bandoulière et le cœur sur la main.
Le
Medef est bien incapable de créer 1 million d’emplois en plus des
créations habituelles d’emplois pour la simple et bonne raison que cela
ne dépend pas du Medef ni de son président.
Pour que tout aille
mieux, nous connaissons au moins une partie des réponses. Des
relocalisations, une dose de protectionnisme, un retour à notre
souveraineté monétaire, un allègement des intérêts de la dette par une
dose de monétisation via la banque de France, etc., etc.
Le président du Medef a expliqué que les entreprises allaient «essayer de verser cette fameuse prime exceptionnelle»…
Globalement,
le Medef est en train d’arroser des salariés parisiens qui ont
massivement voté Macron et qui roulent en trottinette électrique à la
sortie du métro et n’ont jamais vu un gilet jaune de leur vie, si ce
n’est à la télé.
En versant ces primes de fin d’année au mauvais
public, le Medef, paniqué lui aussi, est juste en train de rater
massivement la cible.
Nous vivons dans le monde d’Ubu !
Source : 20 Minutes ici
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