Leila Felix
Après une réunion au sommet de l’entreprise Engie, le conseil
d’administration, ainsi que plusieurs actionnaires, ont décidé de pousser
vers la sortie Isabelle Kocher...
... avec, comme consolation, une somme 3,3
millions d’euros. Pendant ce temps, Engie licencie à tour de bras et
délocalise plusieurs milliers de travailleurs pour augmenter ses profits
!
Elle aurait du rester en poste jusqu’à mai, mais Isabelle Kocher
s’est vue poussée vers la sortie par le Conseil d’administration
d’Engie. Mais pas d’inquiétude pour elle : Isabelle a en effet négocié
avec ses avocats de partir avec 3,3 millions d’euros !
Isabelle Kocher s’offre une place bien au chaud à côté des grands
patrons telle que Marie-Christine Lombard ou encore Guillaume Pepy et
plus récemment Catherine Guillouard, patronne de la RATP, qui s’est vue
augmenter son salaire de 12.5 % après une très grosse période de gel des
salaires dans l’entreprise. Cela avait déclenché une vague de
contestation auprès des travailleurs de la RATP. Irène, conductrice de
métro, écrivait : « Comment
peut-on avoir autant de mépris pour ces opérateurs quand des miettes
nous ont été données : en 2016 c’était 0%, en 2017 une augmentation de
0,6%, en 2018 0%, et en 2019 0,6% ? »
Entre 2016 et 2019, l’entreprise Engie à lancé un processus de
délocalisations. Cela a déclenché une vague de suppressions de postes, au moins 1900 emplois
depuis l’ouverture à la concurrence en 2007. La direction justifie
cette opération par la nécessité d’une « mise à niveau » face à la
concurrence et d’économies pour l’entreprise. Alors que depuis 2007, 19
sites sur 32 ont fermé, mettant de ce fait des centaines de travailleurs
à la porte.
Cette indemnité de départ est une insulte aux travailleurs
qui, chaque jour, se tuent au travail.

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