Gruni
Un projet de rapport de près de 4 000 pages dont la version définitive sera publiée en février 2022, après son approbation par consensus par les 195 Etats membres, a été obtenu par l’AFP.
Dans ce texte, des centaines de scientifiques qui composent le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), ne trouvent plus de mots assez effrayants pour prévenir sur les conséquences dramatiques à venir du dérèglement climatique.
Impossible de parler climat sans Greta...
La jeune Suédoise qui a maintenant 18 ans, a encore quelque chose à vous dire :
"Nous ne pouvons pas faire face à cette crise sans dire les choses telles qu’elles sont, tant que nous ne sommes pas assez adultes pour dire la vérité et regarder la réalité en face. Donc c’est quelque chose [le rapport] qui peut contribuer à ce que les gens se réveillent, ce qui est très utile"
"Certaines personnes sont obsédées par l’idée de ne pas faire peur au point qu’elles ne veulent pas parler de la crise climatique. Mais de mon expérience avec les gens que j’ai rencontrés, c’est exactement l’inverse"
La pire chose c'est quand on ne veut pas affronter la réalité et qu'on atténue les choses en disant : "ça va aller, ne vous inquiétez pas" ou encore "on fait tout ce qu'on peut", alors que ce n'est pas vrai".
Maintenant que la jeune fille venue du froid pour nous réveiller a mis son grain de sel sur la plaie bêlante climatosceptique, un autre détail de l'histoire de ce projet de rapport sur le changement climatique qui nous ouvre les portes de l'enfer, devrait vous intriguer...
Ce rapport devait rester confidentiel et si l'AFP avait l'autorisation de le consulter, les journalistes ne devaient pas publier de passages du futur projet. D'où la désagréable surprise, feinte ou réelle, du Giec après les fuites du futur rapport, et publication d'un communiqué.
Extrait du communiqué :
« les projets de rapports sont fournis aux gouvernements et aux réviseurs en tant que documents de travail confidentiels et ne doivent pas être distribués ou cités publiquement. Ceci par respect pour les auteurs et pour leur donner le temps et l’espace nécessaires pour terminer la rédaction avant de rendre le travail public. Pour ces raisons, le GIEC ne fait pas de commentaires sur le contenu des projets de rapports lorsque le travail est encore en cours. »
Comment peut-on être niais au point de faire confiance à des journalistes qui vendraient leurs âmes, s'ils en avaient encore une, pour écrire un papier en exclusivité ? Et si, pour la bonne cause climatique, la divulgation du projet qui devait rester secret, était tout simplement arrangé entre le Giec et l'AFP. Pourquoi ? Parce qu'il y a urgence planétaire pardi ! Pourtant, certains scientifiques mettent en garde sur ce brouillon « Attention au "rapport du GIEC" qui a été divulgué par l'AFP ce matin et qui suscite de nombreux commentaires : il s'agit d'une version très préliminaire et partielle », déclare François Gemenne, auteur principal du Giec.
D'autres, peut-être les taupes, regrettent qu'en 2022 la publication du rapport définitif arrive trop tard pour s'en servir dans les cruciales réunions internationales sur le climat et la biodiversité prévues fin 2021, "avec en ligne de mire la COP15 sur la biodiversité à Kunming, en Chine, en octobre et la COP26 sur le climat à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre". Mais, 2022, c'est aussi la campagne présidentielle française qui l'année prochaine sera vert foncé.
Un rapport sur le climat en 2022, dans le but n'est pas seulement de faire peur... mais de nous préparer à l'écologie politique radicale !
D'après les scientifiques : "La vie sur Terre peut se remettre d'un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L'humanité ne le peut pas".
Ce rapport incomplet arrive comme un vent violent qui arrache les toitures, ce qui n'est pas nouveau ! De toute façon, croire au changement climatique avec ces calamités annoncées, ressemble à la foi dans la religion, vous avez d'un côté les croyants et de l'autre les mécréants. Après tout, si pour le croyant Dieu est grand, il possède le pouvoir de régler le climat d'un souffle et peut nous pardonner d'adorer des idoles comme Google, Facebook, Apple, Amazon et Twitter. Dieu, ne va quand même pas nous refaire le coup du Déluge ? Les mécréants doutent de tout, rarement d'eux-mêmes, alors la montée des eaux, les famines et les grandes migrations déjà en cours, les sécheresses, les tempêtes, le blanchissement avant sa mort de la Grande Barrière de corail, voire la fin de l'humanité...Dans le doute, le mécréant s'abstient d'y croire. Cependant, qui peut douter que le changement de comportement de la population s'obtiendra de gré, de force, ou par la ruse des autorités.
Le Giec vient d'ajouter une autre pièce dans la machine climatique. La réponse à toutes nos questions viendra peut-être bien plus tôt que dans trente ans.
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