samedi 19 octobre 2024

Trump, Harris...that is the question

Antoine Manessis

Sur Fox News, le 13 octobre, Donald Trump a estimé que le plus grand problème auquel les États-Unis sont confrontés est "l’ennemi de l’intérieur", soit l’alliance des "gens malades et des fous de la gauche radicale". 

Selon lui, "cela devrait être facilement pris en charge, si besoin, par la Garde nationale, et si c’est vraiment nécessaire, par l’armée". L’armée est invitée à pourchasser les opposants politiques.

Voilà ce que dit celui qui sera peut-être demain le président de la 1er puissance mondiale.

Certes il n'y a rien à attendre de Kamala Harris. Et ses positionnements récents ne sont guère encourageants. Elle reprend la campagne centriste d'Hillary Clinton qui avait abouti à la victoire de ...Trump. Elle est même sur certains dossiers plus à droite que Biden.

Pourtant quel est le choix des Etasuniens?

Entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen en 2002 qu'a fait la gauche? Le "front républicain" et elle a voté Chirac. A-t-elle eu tort ? Si on se souvient du positionnement de Chirac lors de la guerre du Golf, du discours de son ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin à l'ONU, certainement pas.

Chaque élection est un cas particulier et rien n'oblige à rien. Mais dans certains cas le moindre mal est ...le moindre mal. Il nous semble qu'entre Harris et Trump il n'y a pas photo. Certes c'est choisir un adversaire plutôt qu'un autre. Mais choisir son adversaire c'est important.

La politique du pire n'est jamais un bon choix et c'est toujours les mêmes qui paient la facture. Pas les doctrinaires du tout ou rien, mais les masses.

Antoine Manessis 

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