J’ai distribué des tracts du PCF dans les années 1970.
J’ai même fait campagne pour que Mitterrand soit président. Je sais qu’une abjection même proférée par un président de la République reste une abjection. C’est d’autant plus insupportable venant d’un individu qui ne respecte pas ses engagements !
J’ai même fait campagne pour que Mitterrand soit président. Je sais qu’une abjection même proférée par un président de la République reste une abjection. C’est d’autant plus insupportable venant d’un individu qui ne respecte pas ses engagements !
L’assimilation du PCF des années 1970 au FN
d’aujourd’hui est une insulte à l’encontre non seulement des militants,
mais de la classe ouvrière. Cette déclaration n’est pas une bourde de
plus d’un élu. Elle est consciente et révélatrice du mépris que ces
politiciens ont à notre égard. Dans ces mêmes années 70, Mitterrand
disait que l’anticommunisme était l’argument de ceux qui n’en avaient
plus ! Pour François Mauriac cette forme d’anticommunisme primaire
faisait tenir aux gens intelligents les propos des imbéciles. C’est
toujours vrai ! Le communisme c’est le partage, la mise en commun, la
lutte contre l’exploitation capitaliste, depuis quand le FN est
d’accord avec ces valeurs ? Qui se rend à Vienne en Autriche au bal des
néonazis c’est Marine Le Pen, non pas des dirigeantes communistes.
Lu dans L’Obs le 7 février 2012 : « En participant au bal
d’une organisation d’extrême droite, voire franchement néo-nazie, le
jour de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, Marine Le
Pen va trop loin. Pour Daniel Salvatore Schiffer, il est temps que son
potentiel électorat s’en rende compte... et se ravise. (...) Mais
voilà : les mots, pas plus que la démagogie, ne suffisent, lorsque le
vice de la tentation fasciste est trop ancré dans les esprits, pour
laver ces consciences, du moins en profondeur, de leur dangereux
extrémisme. Ainsi Marine Le Pen vient-elle, pas plus tard que ce
vendredi 27 janvier 2012, de tomber le masque, sinon, de sinistre
mémoire, sa chemise brune (remplacée là, c’est de circonstance, par une
robe noire), lors d’un fameux, mais surtout très controversé, bal
viennois où, invitée d’honneur, elle n’a pas craint de s’exhiber
fièrement aux côtés de ses organisateurs : une corporation estudiantine −
la "Wiener Korporationsring" − d’extrême droite et même franchement
néo-nazie. »
À ce propos, quelle est la raison de la montée du FN,
sinon la politique que le président normal impulse avec son Premier
ministre ? Une politique qui substitue la protection fiscale des plus
riches à la protection sociales des travailleurs. Je n’entends pas
beaucoup l’indignation des socialistes et notamment de ceux qui ont fait
listes communes avec des communistes ! Dans son intervention François
Hollande laisse entendre que les communistes croient qu’on peut
nationaliser les industries... Mais bien sûr que l’on peut ! Cela s’est
même fait sous François Mitterrand. Et si à l’époque les socialistes ont
renoncé à en faire un instrument de progrès, c’est par manque de
courage politique. Il fallait donner des pouvoirs et pas seulement des
Droits aux travailleurs.
Au lieu de cela les
nationalisations de 1983 ont été largement indemnisées, restructurées à
la mode capitaliste et revendues à des prix intéressants, au capital !
Source : michel-lecitoyen.blogspot.fr
Altermonde Sans Frontière
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