Puisque lorsque nous arrivons sur Terre
pour y vivre, nous y empruntons de l’eau, de la lumière, des terre, mais
également des autres.
Tous les autres, toute l’histoire, les sociétés,
sont les brindilles du nid – notre perception du monde- dans laquelle
nous vivons. Les couleurs de notre langage. Il y a même du « racisme de
langages » de la manière dont nous parlons. Une couleur de langue.
Mais tout cela semble matériel. Nos yeux
en voient quelques unes des parties. Tout cela tient la VIE. Alors, en
nous endettant de l’air, de l’eau, de la lumière, nous détruisons la
vie et non seulement les humains qui nous touchent tant à travers les
guerres ou les migrants étendus sur des plages, les sans pays, les
déracinés.
Nous voilà dans un monde dans lequel nous
analysons, instant après instant, pris dans une toile de futur
supposément meilleur mais dans un présent destructeur.
Tout nous a été volé de sorte que nous
devons maintenant acheter nos vies. Acheter notre eau. Acheter notre
air. En dette à la naissance.
Mais qui est donc le premier homme qui a
pissé sur un territoire et qui a dit que c’était le sien ? De ce petit
sauvage est né le grand sauvage à cravate. Il a tous les droits,
puisqu’il est le « droit ».
Le grand et premier génie (sic) est celui qui a clamé le pouvoir lui venait de « dieu ».
Tout ça est bien banal. Il y a une
continuité dans le destin de l’humanité : celle de laisser les monstres –
élus ou pas - tout dévorer. Même le bonheur…
Et quand naît un enfant, on ne sait pas
si ce sera un dieu ou un diable. Mais dans la grande partie de foot
mondiale et historique, on dirait bien que les salauds brûlent la maison au
nom du saint marché qui, selon eux, ne peuvent être que la voie du
salut de l’avenir. Et plus il y a d’humains sur le petit globe, plus il
y a de fous potentiels.
Ceux qui se battent pour avoir et en font
le combat d’une vie anéantissent ceux qui veulent simplement être et
habiter. C’est ainsi depuis le début des temps.
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