Bon j’y étais, c’était bien, réussi, sans pluie et même le soleil à la fin.
Y’ avait du monde, des bateaux sur le canal tranquilles et des klaxons de métro aérien pour nous saluer…
tout va bien.
Mais si il y a une chose qui m’énerve et c’est pas parce qu’on était à
Stalingrad, place que j’aime bien au demeurant, c’est ce mot
résistance, scandé à tout bout de champ.
Faudrait savoir, soit on a un projet écosocialiste, une autre façon
d’organiser les choses et d’inventer ce siècle carrément, on est
français, universalistes, arrogants, on peut s’autoriser à péter plus
haut que notre cul, on l’a déjà fait. Soyons joyeusement ambitieux et on
choisit - soit on résiste au rouleau compresseur d’en face et on essaie
de pas trop reculer.
Ce qui n’est pas super enthousiasmant -
Qu'on se projette et les nouvelles générations avec et devant tant
qu’à faire, et qu'on arrête de mettre tant d’énergie dans le sur place à
serrer les rangs.
Résistance.
À serrer nos sans dents.
Offensons. Harcelons - Passons à l’offensive - des grains de sable de Lordon, aux premières pierres posées, ici ou là.
Installons. Construisons. Expérimentons.
Puisque d’autres mondes sont possibles et pas qu’un. Essayons en !
Plein.
On va quand même pas avoir peur d’un système qui chiale et s’indigne à
l’unisson parce qu’un bellâtre, benêt et malotru, s’est pris un oeuf
sur la tronche.
Pas cher payé. Va falloir qu’ils s’habituent.
Et pour ce qui est du mot à remplacer opportunément le mot
résistance, je vous laisse réfléchir, mais c’est du genre attaquons,
avançons, commençons, marchons leur allègrement dessus et les en marche on va les faire courir...
Juste un léger changement d’état d’esprit, de posture physique et d’ascendant
Bref, en avant.
rue-affre
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