Qu’un Sarkozy ou consorts, malgré leurs tonitruantes casseroles, malgré les preuves accablantes de leurs forfaits, puissent encore courir libres comme des lapins, et même pouvoir postuler à des postes électifs, sinon à la magistrature suprême, met en lumière la propre défaillance, la propre responsabilité… que dis-je, la propre culpabilité de facto des juges chargés de noyer toutes ces affaires.
Or, comme chacun sait, la nature a horreur du vide. Et si la justice ne trouve plus à s’exprimer à travers les institutions prévues à cet effet, c’est au peuple qu’il conviendra d’y remédier. Ceux-là, les corrompus, les mafieux, les petites frappes comme ce Sarkozy ou ses complices avérés de l’institution judiciaire, devront rendre compte aux citoyens de base et s’ébaubiront alors des mesures musclées prises à leur encontre.

Tant pis pour eux ! Il faudra bien que cet insupportable et interminable nœud gordien de l’injustice de classe soit un jour tranché.

Le Yéti