À toute chose, malheur pourrait être bon.
Tandis que la société américaine sombre dans le chaos politique, avec
d’un côté les errements de son nouveau président et de l’autre les coups
en vache du Deep State (CIA, FBI, Pentagone) contre le
premier, de nouvelles têtes apparaissent, un brin plus avenantes, mais
guère tendres avec leurs prédécesseurs.
Tulsi Gabbard la
démocrate, représentante du deuxième district d’Hawaï à la Chambre des
représentants des États-Unis, s’était déjà distinguée en réclamant à de
multiples reprises la fin de l’aide financière US à des groupes rebelles
syriens faussement “modérés” :
« Pendant des années, le gouvernement américain a soutenu les groupes militants armés qui travaillent directement avec, et souvent sous le commandement de groupes terroristes comme ISIS et al-Qaïda dans leur lutte pour renverser le gouvernement syrien. Plutôt que de dépenser des milliards de dollars dans des guerres visant à un changement de régime au Moyen-Orient, nous devrions être concentrés sur la défaite de ces groupes terroristes et utiliser nos ressources pour investir dans la reconstruction de nos communautés ici à la maison. »
Reconnaissance plus cinglante des viles saloperies commises par la
bande Clinton/Obama, tu meurs ! Tulsi Gabbard a poussé l’impertinence
jusqu’à lancer un appel pour que le camp républicain d’en face la
soutienne dans ce combat.
Et elle a eu gain de cause ! Rand Paul, sénateur républicain du Kentucky, vient de déposer un projet de loi en ce sens :
« L’une des conséquences inattendues de la construction nationale et de l’intervention étrangère illimitée est que des fonds et des armes américaines sont livrés à ceux qui nous haïssent. Ce projet de loi permettra de renforcer notre politique étrangère, d’améliorer notre sécurité nationale, et de sauvegarder nos ressources. »
Plus étonnant encore, ce projet de loi est parrainé par un groupe réunissant autant d’élus démocrates que républicains, approuvé par des mouvements comme les Démocrates progressistes d’Amérique (PDA), les Vétérans pour la paix et le Conseil US de la paix.
Si Tulsi Gabbard est allée à contre-courant des leaders
has-been de son parti, Rand Paul, lui, pourrait bien contrarier les
volte-faces erratiques du président républicain Donald Trump. Si ce
dernier avait bien promis de concentrer l’effort militaire US à
éradiquer Daesh, il vient aussi d’approuver une vente d’armes à l’Arabie saoudite dont plus personne n’ignore qu’elle est la principale pourvoyeuse-relais des hordes islamistes.
Nul ne sait encore si l’administration Trump et les
faucons interventionnistes d’en face laisseront passer cet original
projet de loi. Mais le pli est pris. Et voir des jeunes pousses
prometteuses surgir sur les décombres laissées par leurs anciens ne peut
être qu’encourageant. Même si, prudence oblige, on se gardera bien
d’acheter la peau de ces nouveaux oursons de la politique avant qu’ils
ne parviennent à maturité et confirment leurs bonnes dispositions.
Source de l’info : Zero Hedge
Le Yéti
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