La crise économique de 2008 s’est transformée en « austérité ». C’est
du langage orwellien pour qualifier ce qui perdure et ce qui ne
reviendra pas.
Ce ne serait pas arrivé si l’avidité des « institutions bancaires »
n’avaient pas copié le modèle américain, la grande arnaque du siècle.
Les étasuniens puent du cerveau comme si on les avaient enfouis dans un
tas de compost.
T’as besoin d’une pelle ? Il y a 3 ou 4 circulaires des magasins à grande surface qui
mitraillent leurs faux spéciaux de la semaine. On est des dindes
farcies de produits divers qui durent le temps qu’ils veulent qu’ils
durent. Et pendant ce temps-là, les vieux se font « dépensionner »,
rasés de leurs avoirs et de leurs droits à une vieillesse par un
couperet de cerveaux empaillés qui se passent les formules de la
réussite entre eux. Copycat.
L’offre dépasse la demande. Mais surtout les besoins. Et l’on coupe…
Alors, le carrousel économique, avec des méthodes filandreuses, avec
leurs connaissances en fauteuil roulant, vous roulent « until you
die ». Jusqu’à la mort. En attendant les affamés – ou tentant d’en créer
– du consumérisme attendent… encore plus de consumérisme. Petit bonheur
frelaté…
Mais il faut bien offrir un prix « No-Bell », sans sonnette à
imbécillité et à la décadence voulue de la vente des maisons. Car ce
n’est plus le propriétaire qui fixe le prix, mais l’agent. De sorte que
l’on peut vendre une niche à chien à 25.000 $ avec un terrain pour caca –
bientôt soumis aux « normes environnementales » à 15 mètres carré.
Bizarrement, la recette de la réussite est : « Si l’on ne joint pas
les deux bouts », il faut s’endetter. Et l’on endette avec des moyens
crasseux :
Quand ma belle-sœur est est décédée, la compagnie de téléphone a demandé à la famille de poursuivre le contrat lié à l’abonnement de la ligne téléphonique. Trois mois après le décès.
Elle ne m’a pas téléphoné pendant ces trois mois… Mais il a fallu avoir recours à des conseillers pour couper la ligne.
Toute une arnaque ! Même mort, t’es endetté.
Le monde de la finance est si avide et retors qu’il endette les
morts. Nous en sommes à « fabriquer de la richesse » avec les cadavres.
Beau monde !
Et les petits chevaux courent !
Et les petits chevaux courent !
En rond, en sautillant, étourdis.
Sans savoir la fête foraine des arnaqueurs affiliés, parfois élus, mimes de rien.
C’est quand même génial leur trouvaille pour nous flouer. Le prix des
maisons est tellement élevé, l’espace si petit et coûteux, et la bouffe
tellement grasse, qu’un jour c’est la maison qui viendra habiter notre
arrière train.
La Vidure
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