lundi 1 mai 2017

Hollande : le naufrage d’un Nul…

Hollande : Le Naufrage d’un Nul…Georges Stanechy      

« La grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu'il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d'autant plus volontiers qu'il en est flatté…
C'est pour créer cette illusion qu'on a inventé le « suffrage universel » : c'est l'opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s'aperçoit pas, c'est que l'opinion est quelque chose que l'on peut très facilement diriger et modifier …
… Ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat. »
René Guénon  (1)  

Hollande s’en va…
Il avait été élu président de la république française par accident...
Initialement, ce devait être le « socialiste » DSK, choisi par l’oligarchie pour remplacer Sarkozy ; cet « agité de la casquette » qui commençait à énerver autant le peuple français que ses sponsors occultes.
Mais, les malencontreux – "blasphématoires", d’après ses détracteurs acharnés - propos tenus par DSK à l’encontre du « dollar – étalon du système monétaire international » l’avaient disqualifié. Il tomba brutalement en disgrâce, sous forme d'une rocambolesque embuscade hôtelière, ingénieusement et médiatiquement architecturée …
« Qui t’a fait Roi ?... », aurait pu se demander Hollande lors de son intronisation. Le Hasard ?... Ou, La Nécessité ?...
Beaucoup de français ont voté en sa faveur. N'ayant pas d'autre choix. Pour reprendre espoir, sur le fondement des promesses qu’il formulait… Ne se proclamait-il pas alors, entre autres postures : l'ennemi de "La Finance" ?... Cette intolérable tumeur qui ronge l'économie du pays...
Lassés de Sarkozy flanqué de son premier ministre, le sinistre Fillon, qui ne cessait dans le délire d’un « bling-bling » ostentatoire, de casser l’économie française, ses emplois et son système social ; inondant ses courtisans et courtisanes, grands ducs et barons, affairistes et corrompus, nationaux ou étrangers, de colossaux privilèges, dans un cynisme affiché que même un Louis XV ne se serait pas permis.
Avec autant de zèle euphorique qu’il en mettait, toujours secondé par le "vertueux" Fillon, pour détruire la Libye en complicité avec les "fous de guerre" britanniques et américains. Réduisant en cendres ce pays prospère et envié, dans des massacres innommables, le Mensonge et la "Bonne Conscience"… Destructions et ravages que le tandem organisa dans la foulée, avec ses compères anglo-saxons, pour  semer le chaos en Syrie…
Une fois élu, ce fut pire : Hollande, reniant ses promesses électorales, reprit point par point le programme dicté à ses prédécesseurs par leurs maîtres « néoconservateurs » américains.
Accentuant, renforçant l'abaissement de la France en colonie, en vassal, ou en auxiliaire, au service de la politique étrangère prédatrice et sanguinaire des Etats-Unis. Livrant l'économie du pays - 6° pays le plus riche du monde par son PIB -, dans une ignominieuse injustice sociale, au pillage de "La Finance", qu'il s'était promis de combattre, et des grands groupes internationaux qui dirigent "l'Union Européenne".
Rien ne changea dans la "gouvernance" de la France. L’esprit, les méthodes, la courtisanerie la plus putassière…
Avant d'être le "candidat dernière minute" désigné par nos oligarques, il n'était qu'un personnage falot, gérant besogneusement les cuisines d'un parti politique grouillant d'apparatchiks. Tout le monde ironisait sur son sourire aussi béat que rassurant, rappelant le nain "Simplet" du dessin animé Blanche Neige, au point de porter avec une aisance pachydermique le surnom, inspiré d'un célèbre flan industriel bourré de gélatine : "Flamby". Inoffensif, gentil dans le fond, pensaient la plupart de ses concitoyens.
Mais, dès ses premiers comportements et décisions en tant que président de la république, apparurent les véritables contours et dimensions du politicien, aux yeux des français sidérés. Emergea la partie invisible, jusqu'alors, de l'iceberg : trahison, lâcheté, incompétence, inculture géopolitique, hypocrisie, nullité... Abyssales...
Flamby a donc bouclé ses valises... Comme le met en scène la formidable caricature de Stoll, retrouvant son pédalo baptisé « Guimauve le Conquérant »… Pataugeant encore dans le sang du peuple Syrien, dont il a entretenu dans le mensonge, démultiplié dans les actes, avec la plus froide et implacable cruauté, les calvaires et souffrances…
Un Nul s’en va. 
Un autre Nul arrive. Qui s’annonce tout aussi catastrophique pour notre pays. Les polichinelles changent, l’oligarchie et la nomenklatura restent.
Je ne peux croire le dicton : "les peuples méritent les dirigeants qui les gouvernent".

Jusqu'à quand, La France devra-t-elle subir, endurer, la calamiteuse et spoliatrice dictature de cette engeance ?...

Georges Stanechy

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