Dès 2018, un nouveau contrôle
technique des véhicules sera mis en place, plus contraignant, plus
complet : une directive européenne de 2014 prévoit en effet de faire
passer de 124 à près de 400 les points de contrôle, soit plus du
double !
On imagine les conséquences
de ces contrôles renforcés : plus longs, ils coûteront plus cher et
obligeront les automobilistes à faire davantage de réparations, donc
encore plus de dépenses. Les appuie-tête, les accoudoirs
et les rétroviseurs intérieurs seront aussi vérifiés. Bien sûr, la
sécurité est importante, mais on voit bien que ces contrôles vont
pénaliser les gens les plus modestes qui possèdent de vieux véhicules et
qui n’ont pas les moyens d’acquérir une voiture neuve. Bien sûr, les
garagistes, eux, vont se frotter les mains : ils pourront faire des
bénéfices, travailler plus.
On a vraiment l’impression que les diktats
venus de Bruxelles se multiplient. Les contraintes sont de plus en plus
nombreuses et les automobilistes sont sans cesse mis à contribution.
Péages, stationnements payants, amendes, prix des carburants,
assurances... les automobilistes deviennent des vaches à lait. Comme le
contrôle technique doit être renouvelé tous les deux ans, c’est une
véritable manne dont vont bénéficier les garagistes et les centres de
contrôle. Mais on entrevoit de nouvelles contraintes pour les
automobilistes, de nouvelles dépenses aussi. Nos vies sont, ainsi, de
plus en plus contrôlées, encadrées, surveillées. Et même nos véhicules,
nos moyens de locomotion n’y échappent pas...
Il faut se plier sans arrêt à
des règlements qui deviennent au fil du temps de plus en plus
contraignants. Ainsi, 126 défaillances techniques vont désormais
déboucher sur une interdiction de circuler immédiate, alors
qu’actuellement un délai de deux mois est accordé pour réaliser les
réparations.
La voiture est en passe de devenir un objet de luxe
générant de multiples dépenses. Alors que la crise sévit, alors que
certains ont des difficultés à boucler leur budget, de telles mesures
sont encore de nature à créer des inégalités et à générer des soucis,
des ennuis pour les plus démunis.
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