mardi 8 août 2017

Un nouveau contrôle technique pour les automobiles...

Un nouveau contrôle technique pour les automobiles...Rosemar           

Dès 2018, un nouveau contrôle technique des véhicules sera mis en place, plus contraignant, plus complet : une directive européenne de 2014 prévoit en effet de faire passer de 124 à près de 400 les points de contrôle, soit plus du double !

On imagine les conséquences de ces contrôles renforcés : plus longs, ils coûteront plus cher et obligeront les automobilistes à faire davantage de réparations, donc encore plus de dépenses. Les appuie-tête, les accoudoirs et les rétroviseurs intérieurs seront aussi vérifiés. Bien sûr, la sécurité est importante, mais on voit bien que ces contrôles vont pénaliser les gens les plus modestes qui possèdent de vieux véhicules et qui n’ont pas les moyens d’acquérir une voiture neuve. Bien sûr, les garagistes, eux, vont se frotter les mains : ils pourront faire des bénéfices, travailler plus.
On a vraiment l’impression que les diktats venus de Bruxelles se multiplient. Les contraintes sont de plus en plus nombreuses et les automobilistes sont sans cesse mis à contribution. Péages, stationnements payants, amendes, prix des carburants, assurances... les automobilistes deviennent des vaches à lait. Comme le contrôle technique doit être renouvelé tous les deux ans, c’est une véritable manne dont vont bénéficier les garagistes et les centres de contrôle. Mais on entrevoit de nouvelles contraintes pour les automobilistes, de nouvelles dépenses aussi. Nos vies sont, ainsi, de plus en plus contrôlées, encadrées, surveillées. Et même nos véhicules, nos moyens de locomotion n’y échappent pas...
Il faut se plier sans arrêt à des règlements qui deviennent au fil du temps de plus en plus contraignants. Ainsi, 126 défaillances techniques vont désormais déboucher sur une interdiction de circuler immédiate, alors qu’actuellement un délai de deux mois est accordé pour réaliser les réparations.

La voiture est en passe de devenir un objet de luxe générant de multiples dépenses. Alors que la crise sévit, alors que certains ont des difficultés à boucler leur budget, de telles mesures sont encore de nature à créer des inégalités et à générer des soucis, des ennuis pour les plus démunis.


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