Pour Giseh, ma sœur

ce que nul ne peut comprendre ?
l'amour n'est pas saisissable
la folie est ineffable
la douleur intransmissible
le silence inviolable
la solidarité se pratique
la passion se vit
la vie se construit
seul le verbe demeure
figeant l'instant
qui à l'instant n'est que passé
seul le temps est assuré de l'éternité
imprévisible insaisissable
comme le baiser jamais donné
Pedro Vianna
in Désirs et réalités, XXIV.60, pour Giseh, ma sœur, Paris, 13.V.1992.
source photo : http://www.flickr.com/
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