J’aime le midi qui brille
Et qui tape à l’œil nu,
Pleurant de ses lumières
Au point de non retour
Du soleil au zénith.
J’aime le midi qui brille,
Sous le filtre des nuages,
Toujours fous dans leur course,
Dans leurs télescopages,
Et leurs carambolages
Dans l’autoroute du ciel.
J’aime le midi qui brille,
Même dans le clair-obscur
Des temps les plus maussades,
Et qui ne riment à rien
D’autre que les ombres mortes
À l’écran des regards.
J’aime le midi qui brille,
Pendant que le vent tourne,
Et que les jupes s’envolent
Dans les airs surchauffés,
Comme des missiles sol-air
Prêts au tir vers leur cible.
Jean SAINT-VIL
le 2 mars 2011
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