samedi 30 juin 2012

Marine Le Pen est un homme comme les autres.

Théophraste   


Le 5 mars 2011, devant la caméra d’I-Télé qui lui demandait de réagir à un sondage publié à la une du Parisien qui plaçait Marine Le Pen en tête de tous les candidats au premier tour de l’élection présidentielle avec 23 % des intentions de vote , Jean-Luc Mélenchon avait déclaré : « Non, tout ça est une guignolisation de la politique qui est absolument invraisemblable. Pourquoi voudriez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir un fasciste à sa tête… » ?
Mme Le Pen, se sentant visée par le pourtant masculin « un fasciste » a porté plainte contre J-L. Mélenchon.
Pas contre Bernard-Henri Lévy qui a dit d’elle que « elle est encore plus fasciste que son père » ou encore contre Libération dont la une il y a quelques jours caractérisait aussi les cadres du nouveau FN comme « Néo mais fachos ».
Car il s’agit de faire taire la voix du Front de Gauche qui a révélé (un peu seul) la vraie nature du FN pendant toutes les élections présidentielles et législatives de mai et juin 2012.
Jean-Luc Mélenchon voit venir le pire s’il perdait le procès : « …cela signifierait qu’à l’avenir aucun responsable politique, aucun journal, aucun média, ne pourrait faire le lien d’une manière ou d’une autre, entre son parti et le fascisme. Elle aurait gagné. Je prends les paris qu’elle attaquerait ensuite pour interdire de la considérer comme d’extrême droite. »
Bien fou qui parierait.

Théophraste R. (baigneur prudent devant les vagues bleu Marine).

PS. En illustration, les flammes du MSI (Movimento sociale italian), parti néo-fasciste et du FN (parti, heu BIIIIIIIP !)

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