lundi 19 mai 2014

Le boutefeu élyséen

Floréal    

Il est douteux que M. Hollande puisse désormais se promener dans une rue de France sans se faire escorter par des cohortes de gorilles, tant ce « président normal » a tout trahi :

• trahi la gauche en rampant devant le M.E.D.E.F. et en ponctionnant de mille façons les travailleurs,
• trahi la Nation en acceptant la tutelle vétilleuse de Berlin sur notre budget,
• trahi la République indivisible en annonçant le découpage de la France en 10 euro-Länder,
• trahi la laïcité en envoyant le petit réac Valls à la cérémonie de canonisation organisée par le Vatican,
• trahi Jaurès et son combat pour la paix en poussant à la guerre et à l’ingérence de la Syrie à l’Afrique en passant par l’Ukraine,
• trahi tous les peuples d’Europe en engageant des négociations secrètes sur le « Grand Marché transatlantique » qui donnera le coup de grâce au produire en France, à l’ « exception culturelle » et à la langue française.
Heureusement pour sa bonne petite santé, « Moi-président » peut encore faire des promenades digestives en étant très applaudi.
Mais pas en France, pour peu que ce mot garde encore le moindre sens à ses yeux.
En Allemagne, où il va prendre les dernières consignes d’Angela sur les contre-réformes exigées par « notre grand partenaire » pour briser les conquêtes du C.N.R..
Et maintenant, voilà le petit pyromane élyséen qui se balade en Géorgie et en Arménie, à des milliers de kilomètres de notre pays appauvri et précarisé. Histoire d’y souffler sur les braises antirusses et d’encourager l’antisoviétisme à retardement dans les ex-Républiques soviétique du Caucase ; histoire aussi de poursuivre, pour le compte de l’O.T.A.N. et de Washington, l’encerclement de cette Russie dont de Gaulle rappelait à Moscou, en 1966, qu’elle avait joué le rôle principal dans notre libération !
À quand notre président « socialiste », grand pourfendeur permanent du FN, paradant place Maïdan pour s’y faire ovationner par les provocateurs anticommunistes, russophobes, antisémites et grossièrement belliqueux – en un mot les NAZIS – qui ont renversé le pouvoir élu à Kiev pour le compte de l’Empire transatlantique en plein Drang nach Osten ?

Après tout, quand on a trahi une fois, c’est si simple de continuer...

initiative-communiste.fr

Aucun commentaire: