Après les nouveaux massacres israéliens à Gaza en 2014, tous ensemble dans la campagne internationale BDS !
L'Etat israélien rejette le droit international. La majorité des gouvernements dans le monde ne fait rien pour l'en empêcher ou l'aide dans ses méfaits.
C'est pourquoi, depuis
2005, à l'appel de plus de 170 organisations
représentant la société civile palestinienne, la société
civile française s'engage dans la campagne citoyenne et
non violente de Boycott, Désinvestissement et Sanctions
(BDS) contre l'Etat israélien, jusqu'à ce que soit
respecté le droit international, à savoir : la fin de la
colonisation, de l'occupation, du blocus de Gaza et du
Mur de la honte; la fin de l'apartheid entre
Palestiniens et Juifs en Israël ; le droit au retour des
Palestiniens expulsés en 1948 et en 1967.
Des
milliers d’entreprises de tous les pays commercent,
échangent et investissent avec des centaines
d’entreprises israéliennes, participant au bien être de
ce pays colonial, sans se soucier d’aucune obligation ni
des droits des Palestiniens. Essayer de boycotter
activement chaque entreprise qui collabore à l'apartheid
israélien est voué à l'échec en terme d'effet concret.
Pour qu'elle soit efficace, une campagne de boycott doit
être ciblée, stratégique, argumentée, qu'elle ait une
chance de gagner, qu'elle soit utilisée collectivement,
si possible à l'échelle mondiale, et sur le long terme.
C'est pourquoi les
Palestiniens eux-mêmes recommandent aux campagnes
nationales BDS de choisir un nombre limité de cibles de
boycott et de concentrer leurs efforts sur ces cibles.
Les Palestiniens connaissent bien les sources de leurs
souffrances et nous font les meilleures recommandations
pour une campagne BDS efficace. Ne manquez pas de lire « Code-barres,
origine des produits, Starbucks, McDonald’s et Coca
Cola : les indications du Comité national
palestinien de la campagne BDS ».
BOYCOTT
Le droit d’acheter ou de
ne pas acheter les produits d’une entreprise et celui de
faire savoir pourquoi sont des libertés fondamentales.
La campagne de Boycott – le "B" de BDS – va plus loin et
ce n’est pas secret : elle mène des campagnes publiques
bien visibles qui visent à obtenir l’arrêt du commerce
avec ces entreprises. La campagne fait des choix pour
une plus grande efficacité.
En premier lieu,
nous ciblons les entreprises et les produits
israéliens, qu'ils proviennent des
territoires de 1948 (Israël) ou de 1967 (Jérusalem-Est,
la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Golan). Nous
pouvons néanmoins choisir en priorité des produits des
territoires de 1967, parce que nous savons qu'il sera
plus facile de constituer de larges coalitions contre
eux. Lorsque nous dénonçons les boutiques qui vendent
ces produits, n'oublions pas que la cible est
l’entreprise israélienne. Nous n'appelons pas au boycott
de la boutique, mais nous appelons la boutique à ce
qu'elle cesse de vendre ce produit.
Campagnes
internationales prioritaires :
- les gazéificateurs d'eau de la marque israélienne Sodastream
- les produits de beauté de la marque israélienne Ahava, en vente chez Sephora
- les fruits et légumes israéliens, même biologiques, en particulier les dattes, et en particulier l’entreprise Mehadrin et les marques israéliennes Jaffa, Edom, Hadiklaim, Carmel, Jordan River, King Solomon, Top, Kedem...
- les produits pharmaceutiques des marques israéliennes Teva et Ratiopharm
- l'eau en bouteille des marques israéliennes Eden Springs et Château d'eau
Autres produits
israéliens que vous devrez éviter d'acheter :
- les lingettes fabriquées en Israël, en vente entre autres chez Carrefour, Casino, Auchan, Leclerc
- les épilateurs de la marque israélienne Epilady
- les produits ménagers des marques israéliennes Keter, Allibert, Hovac, Curver, Stanley et Zag
- les produits d'arrosage des marques israéliennes Netafim et Elgo
- tous les produits dont le code-barres commence par 729 (indicatif israélien).
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le recto-verso sur les entreprises à boycotter :
En général, la campagne BDS n’appelle pas au boycott des entreprises non israéliennes, mais quand ces entreprises trempent dans les aspects les plus abjects de la colonisation et de l'oppression des Palestiniens, en particulier l'armée, le Mur, la destruction de maisons..., nos amis Palestiniens nous y appellent. C’est le cas de l'entreprise américaine de bulldozers et de chaussures Caterpillar, parce qu'ils détruisent les maisons palestiniennes, ou de l'entreprise américaine d'informatique Hewlett Packard (HP), parce qu'elle fournit des équipements à l'armée israélienne.
En général, la campagne BDS n’appelle pas au boycott des entreprises non israéliennes, mais quand ces entreprises trempent dans les aspects les plus abjects de la colonisation et de l'oppression des Palestiniens, en particulier l'armée, le Mur, la destruction de maisons..., nos amis Palestiniens nous y appellent. C’est le cas de l'entreprise américaine de bulldozers et de chaussures Caterpillar, parce qu'ils détruisent les maisons palestiniennes, ou de l'entreprise américaine d'informatique Hewlett Packard (HP), parce qu'elle fournit des équipements à l'armée israélienne.
DESINVESTISSEMENT
C’est le deuxième volet de
la campagne BDS. Il exige des entreprises de tous les
pays qu’ils « retirent leurs billes » d’Israël. Ceci
concerne toutes les formes de participation financière
dans les entreprises israéliennes, et comme pour le
boycott, en premier lieu si ces entreprises agissent
directement dans la colonisation. On peut bien sûr les
boycotter soi-même mais l’objectif est avant tout de
faire pression sur les entreprises par des campagnes
publiques. Là aussi, le choix des cibles est décidé
après étude par le BNC palestinien.
Dans tous les cas, une
recherche est effectuée par le Palestinian BDS
National Committee (BNC) avec ses partenaires,
comme Who Profits,
pour évaluer l'impact d'un boycott, pour l'entreprise
comme pour les boycotteurs. En effet, une campagne de
boycott est plus efficace si elle converge avec d'autres
luttes, et elle est moins efficace si elle n'a aucune
chance de succès ou si les consommateurs n'ont pas
d'alternative, comme par exemple avec les puces de
l'entreprise Intel, pourtant complice de la colonisation
israélienne. Ensuite, une lettre de menace de boycott
est envoyée à l'entreprise pour lui donner une chance de
se défendre et de désinvestir d'Israël. Enfin, en cas
d'échec, le BNC lance une campagne internationale de
boycott ou de désinvestissement contre cette entreprise.
Campagnes
internationales prioritaires :
- l'entreprise de téléphonie française Orange, parce qu'elle collabore avec l'entreprise israélienne Partner
- les entreprises industrielles françaises Veolia et Alstom, parce qu'elles contribuent à la construction d'un tramway entre Jérusalem et les colonies illégales avoisinantes
- l'entreprise anglo-danoise de sécurité G4S, parce qu'elle collabore à la sécurisation du Mur d'apartheid
SANCTIONS
Les sanctions relèvent de mesures gouvernementales ou
institutionnelles.
Il est bien évident que de nombreuses sanctions aboutissent à des boycotts ou des désinvestissements. Par exemple, proscrire les produits des colonies ou décréter un embargo sur les armes sont des formes de boycott. Et une rupture de relations diplomatiques est en général assortie de boycotts et de désinvestissements.
Il est bien évident que de nombreuses sanctions aboutissent à des boycotts ou des désinvestissements. Par exemple, proscrire les produits des colonies ou décréter un embargo sur les armes sont des formes de boycott. Et une rupture de relations diplomatiques est en général assortie de boycotts et de désinvestissements.
AGIR DANS LA DUREE
Ces campagnes n'ont
d'impact que si elles se poursuivent dans la durée. Il
est inutile d'organiser une action, puis de changer de
cible le mois suivant. Il faut viser la même cible
pendant des mois, voire des années, avant d'en voir les
progrès, des effets concrets, et de pouvoir envisager
une victoire, c'est à dire la fin de vente d'un produit
ciblé par une boutique ou la fin d'un partenariat avec
une entreprise ciblée.
CONCLUSION
Il y a beaucoup de bonnes
raisons de ne pas acheter de Coca Cola, McDonald’s,
Nestlé, Levi's ou Intel, en particulier parce que ces
entreprises opèrent et payent des impôts en Israël, mais
sans une campagne active pour leur expliquer pourquoi
vous le faites, cela n'aidera en rien la vie quotidienne
des Palestiniens. D'ailleurs, les Palestiniens du BNC ne
nous ont pas encore demandé de boycotter ces
entreprises.
Un jour peut-être, quand
nous serons plus nombreux, nous nous attaquerons à ces
entreprises aussi, et pas seulement en arrêtant
d'acheter leurs produits, mais en lançant d'autres
campagnes de dénonciation de la collaboration de ces
entreprises à l'apartheid israélien. En attendant, par
souci d'efficacité, concentrons-nous sur les campagnes
décrites ci-dessus.
Pour résumer, la campagne
de boycott appelle à ne plus acheter de produits ou de
ne plus collaborer avec des entreprises (ou des
institutions) israéliennes en général, alors que la
campagne de désinvestissement appelle à interpeller
fortement les structures qui coopèrent avec le régime
israélien afin qu'elles cessent toute collaboration.
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