
Conter, ce n'est jamais que dire avec lenteur les joyeux brassages de
la
besace à mémoire. Mais
avant de parler, le
conteur écoute.
J'aime
à me cacher dans les
coins de
bistrots. Ceux où si vous
n'êtes pas du
pays, les
discussions s'arrêtent et les
têtes se
tournent quand vous
entrez. Les
cafés de fond de ruelles,
ceux dont
l'enseigne se fane
et menace de se
décrocher sous le
poids de la
poussière...
J'aime aussi à flâner sur les marchés, ceux où s'entremêlent les couleurs et les parfums, allant des fromages aux origines incertaines jusqu'aux parfums d'orient, ceux où bérets et longues chevelures se croisent et se voient enfin...
J'aime écouter les paroles de hasard glanées au bord des chemins, à la boulangerie, sur un banc ensoleillé ou au coin d'une cheminée quand le vent hurle au dehors...
J'aime ma terre, celle de la montagne, du confit de canard, de la ressegue, des lotos du gras, des fêtes de village, des péluts en yourtes, des châteaux bouffés par les ronces et des mémés qui attendent l'épicier ambulant.
J'aime aussi à flâner sur les marchés, ceux où s'entremêlent les couleurs et les parfums, allant des fromages aux origines incertaines jusqu'aux parfums d'orient, ceux où bérets et longues chevelures se croisent et se voient enfin...
J'aime écouter les paroles de hasard glanées au bord des chemins, à la boulangerie, sur un banc ensoleillé ou au coin d'une cheminée quand le vent hurle au dehors...
J'aime ma terre, celle de la montagne, du confit de canard, de la ressegue, des lotos du gras, des fêtes de village, des péluts en yourtes, des châteaux bouffés par les ronces et des mémés qui attendent l'épicier ambulant.
Avec
tendresse et un
opiniâtre refus de se
prendre au sérieux,
ces
chroniques racontent cette
terre et ceux qui
en font la
saveur.
Vidéo 5'29 ICI
Olivier De Robert

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