L’Europe ça se joue à 28 et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne !
Tu sais que ça bouffe une chancelière allemande !
Ça te baffre un député syriza tous les matins au p’tit déj !
Y’a bien deux trois arrêtes démocratiques qui restent en travers de
la gorge mais bah, quand, dans ton histoire, t’as déjà gobé en une
bouchée la Pologne, c’est quand même pas un « gauchiste » grec, même
plébiscité qui va t’empêcher de digérer ta poiscaille.
Allez hop au réveil ça te l’avale direct comme un hareng
le Tsipras et son peuple en garniture. Ça doit être pour ça que dans sa
tentation récurrente et refoulée de puissance prussienne, l’Allemagne
exhale cette haleine fraîche et ce subtil sens de l’humour qui fait tellement rire le gratin bruxellois.
Mais oui, que les vieux retraités grecs pauvres et par répartition
paient pour les riches retraités allemands par capitalisation. Et c’est
ainsi que les touristes teutons, enfermés dans leurs villages vacances
jouiront du soleil hellénique tandis que les jeunes travailleurs grecs
bien formés vendront leur force de travail pour deux balles à une
Allemagne sénile et arrogante.
C’est y pas bien organisé l’Europe des peuples ?
L’appétit venant en mangeant, le Schaüble à roulettes accro au pot de vin, te bouletterait tout aussi bien la France.
Quelques citations désopilantes de Wolfgang :
- La France serait contente que quelqu'un (la) force à réformer -
- Le coût d'un Grexit …un investissement intéressant comme moyen de discipliner la France -
Citations que l’iconoclaste et fouteur de pied dans la choucroute Varoufakis, te résume en une formule fulgurante :
- L’Allemagne veut un grexit pour susciter la peur chez les français –
Bien vu !
Et te voilà déjà à visualiser, avec un certain émoi, frau Merkel
saisir le petit François cherchant encore la synthèse avant de te
l’engloutir tête en bas d’un grand sluuuuuuuuuuuuuuurrrp !!!!
- Nous avons accepté ces demandes pour montrer que s'il y a un grexit, c'est une décision politique et pas financière – déclare lucide Tsipras.
On l’aura compris, le problème n’est pas économique mais politique.
Il ne s’agit pas de négociations en vue d’ un compromis, où l’on fait
monter les enchères à chaque fois dans un ignoble chantage mais bien
d’obtenir une capitulation pour l’exemple.
Quand l’Europe refile 11 milliards à l’Ukraine hors UE sans
contreparties tout en en refusant 1 à la Grèce, quand elle négocie avec
les partis d’opposition au gouvernement grec légitime tout en crachant
au visage de son premier ministre, il est clair que l’on est dans la
logique malsaine d’une hégémonie allemande dans sa toute puissance et
son souverain mépris.
Gageons avec certitude qu’Aube Dorée eut été mieux traitée.
Non pas que je confonde pouvoir et peuple allemand, mais dans la
mesure ou la coalition dirigeant le pays va de la CDU à cette saloperie
soc-dem du SPD, ça représente quand même un large spectre.
Oui nous dit la véreuse et vénéneuse pourriture Schaüble, les
démocraties doivent se soumettre au marché et l’Europe à l’Allemagne.
Non il n’y a pas, il n’y aura pas, il ne doit pas y avoir, jamais, nulle
part d’alternative. Les petits collabos de l’éditocratie française en font pipi de joie.
Véritable déclaration de guerre de cette Europe du fric à l’Europe
des peuples. Non pas la guerre d’un état contre un autre, mais d’une
classe à une autre. Aujourd’hui c’est notre Europe (d’origine grecque)
fraternelle contre la leur, bancaire, qui se joue.
Merci à Tsipras d’avoir fait tomber les masques du fascisme financier.
L’Europe ça se joue à 28 et à la fin c’est l’Allemagne qui sème sa zone (euro) !
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