lundi 13 juillet 2015

Le sort du hareng

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L’Europe ça se joue à 28 et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne !
Tu sais que ça bouffe une chancelière allemande !
Ça te baffre un député syriza tous les matins au p’tit déj !

Y’a bien deux trois arrêtes démocratiques qui restent en travers de la gorge mais bah, quand, dans ton histoire, t’as déjà gobé en une bouchée la Pologne, c’est quand même pas un « gauchiste » grec, même plébiscité qui va t’empêcher de digérer ta poiscaille.
Allez hop au réveil ça te l’avale direct comme un hareng le Tsipras et son peuple en garniture. Ça doit être pour ça que dans sa tentation récurrente et refoulée de puissance prussienne, l’Allemagne exhale cette haleine fraîche et ce subtil sens de l’humour qui fait tellement rire le gratin bruxellois.
Mais oui, que les vieux retraités grecs pauvres et par répartition paient pour les riches retraités allemands par capitalisation. Et c’est ainsi que les touristes teutons, enfermés dans leurs villages vacances jouiront du soleil hellénique tandis que les jeunes travailleurs grecs bien formés vendront leur force de travail pour deux balles à une Allemagne sénile et arrogante.
C’est y pas bien organisé l’Europe des peuples ?
L’appétit venant en mangeant, le Schaüble à roulettes accro au pot de vin, te bouletterait tout aussi bien la France.
Quelques citations désopilantes de Wolfgang :
- La France serait contente que quelqu'un (la) force à réformer -
- Le coût d'un Grexit …un investissement intéressant comme moyen de discipliner la France -
Citations que l’iconoclaste et fouteur de pied dans la choucroute Varoufakis, te résume en une formule fulgurante :
- L’Allemagne veut un grexit pour susciter la peur chez les français –
Bien vu !
Et te voilà déjà à visualiser, avec un certain émoi, frau Merkel saisir le petit François cherchant encore la synthèse avant de te l’engloutir tête en bas d’un grand sluuuuuuuuuuuuuuurrrp !!!!
- Nous avons accepté ces demandes pour montrer que s'il y a un grexit, c'est une décision politique et pas financière – déclare lucide Tsipras.
On l’aura compris, le problème n’est pas économique mais politique. Il ne s’agit pas de négociations en vue d’ un compromis, où l’on fait monter les enchères à chaque fois dans un ignoble chantage mais bien d’obtenir une capitulation pour l’exemple.
Quand l’Europe refile 11 milliards à l’Ukraine hors UE sans contreparties tout en en refusant 1 à la Grèce, quand elle négocie avec les partis d’opposition au gouvernement grec légitime tout en crachant au visage de son premier ministre, il est clair que l’on est dans la logique malsaine d’une hégémonie allemande dans sa toute puissance et son souverain mépris.
Gageons avec certitude qu’Aube Dorée eut été mieux traitée.
Non pas que je confonde pouvoir et peuple allemand, mais dans la mesure ou la coalition dirigeant le pays va de la CDU à cette saloperie soc-dem du SPD, ça représente quand même un large spectre.
Oui nous dit la véreuse et vénéneuse pourriture Schaüble, les démocraties doivent se soumettre au marché et l’Europe à l’Allemagne. Non il n’y a pas, il n’y aura pas, il ne doit pas y avoir, jamais, nulle part d’alternative. Les petits collabos de l’éditocratie française en font pipi de joie.
Véritable déclaration de guerre de cette Europe du fric à l’Europe des peuples. Non pas la guerre d’un état contre un autre, mais d’une classe à une autre. Aujourd’hui c’est notre Europe (d’origine grecque) fraternelle contre la leur, bancaire, qui se joue.

Merci à Tsipras d’avoir fait tomber les masques du fascisme financier.
L’Europe ça se joue à 28 et à la fin c’est l’Allemagne qui sème sa zone (euro) !

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