Il
y a de cela une dizaine d’années, et cherchant depuis plusieurs
dizaines d’années, j’avais enfin pu trouver sur le merveilleux marché aux livres du quai de la Pêcherie un exemplaire de Mein Kampf. Un petit billet bleu et mes amitiés à ce si fidèle libraire. Un vrai messager de la culture. Tout est expliqué là. Le texte se trouve facilement sur Internet,… mais le livre, c’est autre chose.
Très
franchement, je m’étais régalé à lire ce texte pour essayer de
comprendre comment des mots écrits dans l’une des plus belles langues et
dans un pays berceau de la culture occidentale, avait pu conduire à l’avènement du pouvoir fasciste, ouvrant vers cette alliance terrifiante entre les groupes financiers et industriels
et la plus sereine des dictatures, pour arriver, presque par logique, à
l’emballement du crime avec la politique d’extermination des Juifs, des
Tsiganes et homosexuels. Une guerre mondiale, le combat héroïque de l’Armée rouge parvenant à inverser le sort des armes, et un génocide de 6 millions de morts.
Un
jour, j’ai confié ce livre à une amie, qui en a fait le meilleur profit
et la confié à une autre amie, et depuis je n’ai pu retrouver ce livre
du crime.
Donc, retour vers Fayard qui va à nouveau publier Mein Kampf, devenu de domaine public....
- Bon, j’ai compris. Nous sommes tellement cons, que les grands intelligents de Fayard
s’autorisent à nous prendre la main pour nous dire que ce que dit
Hitler, « ce n’est pas bien », et que l’histoire a laissé ses preuves.
- C’est ça, et c’est affligeant.
Je
ne peux que vous encourager à lire cette réédition de ce Code du
fascisme, car lire, c’est comprendre. Et bien entendu, chères amies et
chers amis, évitez please les commentaires spongieux les érudits de Fayard qui vous prennent pour des atrophiés du bulbe.
C’est
un truc incroyable. On nous bassine matin midi soir avec la
merveilleuse école, le creuset de la République, on nous gave de
cérémonies mémorielles et de garde-chiourmes juridiques interdisant de
penser comme il ne faut pas…
Bref, c’est une politique d’Etat pour mettre en garde et condamner,… et
il suffit de la réédition d’un vieux livre, que tout le monde connaît,
pour montrer que le système est à poil.
Le
droit est notre bien commun. Pour que ça marche, il n’est pas besoin
que chaque citoyen ait sa maîtrise en droit. Il suffit qu’il garde son
cerveau branché. Cela suppose aussi de combattre toutes les politiques
d’asservissement.
- Et donc ?
- S’instruire, et penser par soi-même.
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