Il y a quelques années, le FMI avait reconnu qu’il s’était trompé de “recette” pour redresser la Grèce.
Ces
propos, finalement, avaient été extorqués au FMI par la pression
publique. Puis chemin faisant et le flot ininterrompu d’informations
nouvelles chassant les informations anciennes, presque plus personne n’a
de souvenir de ces aveux cruels du FMI qui battait sa coulpe et
reconnaissait que demander plus de rigueur à la Grèce, pays croulant
sous les dettes, créait encore plus de récession et donc que cela
faisait baisser le PIB.
Quand le
PIB baisse, même si les dettes restent constantes, le ration dette sur
PIB, lui, se dégrade, conduisant le pays concerné tout droit vers une
insolvabilité généralisée.
En
2016, nous en sommes toujours là. Rien n’a changé, le FMI mène
exactement la même politique cruelle pour le peuple grec et mortifère
pour son économie en lui demandant sans cesse plus d’efforts qui ne
servent à rien si ce n’est encore une fois à précipiter les Grecs dans
l’insolvabilité.
Alors que faire ?
Attendre tout simplement que les Grecs en aient suffisamment marre d’en
avoir marre et qu’ils finissent par envoyer paître veaux, vaches,
cochons, ou FMI, Troïka et BCE – ce qui revient au même !! (CS)
Selon une publication de WikiLeaks, des responsables du Fonds monétaire international (FMI) ont récemment étudié la possibilité de provoquer la faillite de la Grèce afin de l’amener à accepter de nouvelles mesures d’austérité.
Vu
le chantage exercé par le Fonds monétaire international à l’égard de la
Grèce, cette dernière doit demander à la Russie, membre influent du
FMI, de signaler cette pratique inadmissible lors d’une réunion du
Conseil des gouverneurs du Fonds, a déclaré Notis Marias, député grec du
Parlement européen, à l’agence Sputnik.
Selon une
révélation de WikiLeaks, lors d’une téléconférence consacrée au sort de
la Grèce, le directeur du Département Europe du FMI, Poul Thomsen, et
la chef de la mission du FMI pour la Grèce, Delia Velkouleskou, ont
envisagé l’idée de provoquer la faillite du pays afin de lui faire
accepter les nouvelles mesures d’austérité non prévues par le troisième
plan d’aide à Athènes.”Le FMI fait chanter la Grèce, et nous le savons
très bien. Notre gouvernement connaît parfaitement la stratégie du FMI.
WikiLeaks n’a fait que confirmer cette politique de chantage”, a affirmé
M. Marias.
Selon lui, “le
gouvernement grec pourrait utiliser la prochaine visite du président
russe Vladimir Poutine à Athènes pour lui demander de soulever la
question du chantage au sein des structures directrices du Fonds”.
“Il faut porter cette question au niveau international”, a indiqué le député européen.
Il
a rappelé que les tentatives d’Alexis Tsipras d’obtenir le soutien du
vice-président américain Joe Biden et de la chancelière allemande Angela
Merkel n’avaient pas abouti.
“Les pays occidentaux s’accordent pour masquer la politique de chantage pratiquée par le FMI”, a constaté M. Marias.
Selon
lui, la Grèce doit demander à des membres influents du Fonds tels que
la Russie, le Brésil, l’Inde et la Chine d’évoquer ce problème lors des
réunions du Conseil des gouverneurs.
“Oui, l’Amérique a le droit
de veto au sein du FMI. Mais le Fonds, ce ne sont pas que les
États-Unis. Il faut soulever cette question”, a souligné le
parlementaire grec. Il estime que la Grèce pourrait également réclamer
une compensation du préjudice causé au pays par le Fonds monétaire
international.
“Le FMI a reconnu avoir commis des erreurs dans son
programme pour la Grèce. Si le préjudice s’élève à des centaines de
milliards d’euros, la Grèce doit exiger qu’il soit indemnisé par le
Fonds”, a conclu l’interlocuteur de l’agence.
Source Sputnik ici
insolentiae.com
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