jeudi 14 avril 2016

Non au leurre du CPA Non a la Carte Personnelle d’Activités

Résultat de recherche d'images pour "photo filoche"Gérard Filoche               

85 % des contrats de travail sont en CDI. Et même entre 29 ans et 54 ans, 95 % des contrats dont des CDI. Le CDI est la norme. Le CDI s’allonge, il est passe de 9,5 ans en moyenne à 11,5 ans en moyenne. Les entreprises ont besoin de CDI pour fonctionner pas de précaires ni de flexibles. Ce sont les salariés bien formés bien traités bien payés qui produisent le plus.

Mais ils ont besoin de nous faire croire que nous sommes tous menacés de précarité pour mieux déstabiliser nos droits, nos salaires, nos conditions de travail.
La précarité est voulue, autorisée, développée délibérément pour des raisons politiques pas à cause de prétendues nécessites économiques.
Les voila qui inventent donc une carte «  bouche-trous » spécial précaires, appelée  «  carte personnelle d’activité » comme s’il en était besoin pour occuper nos périodes de chômage, de turne over, d’exclus de l’emploi. En fait cette carte à puce personnelle «  ad vitam » compterait nos « points pénibilité » nos points « épargne temps » nos « heures de formation » nos « indemnités chômage » tout ce qui est subsidiaire à nos droits du travail collectifs, ce qui serait déduit des cotisations sociales et de nos salaires nets et bruts.
Cette carte suivrait notre carrière individualisée, nous soumettrait un par un à une comptabilité de petites allocations, aléatoires et supplétives à l' emploi et à ses présumées vicissitudes. Isolante et peu attractive, cette CPA, « carte piégée d assisté » aurait surtout pour fonction de contrôler nos vies de travail et de les soumettre aux employeurs : car à quoi et à qui servira-t-elle sinon à être contrôlée et fliquée par les patrons lors de l’embauche comme l’ancien  «  livret ouvrier » aboli en 1856 par Napoléon III ?
Gardons nous de croire à ce leurre agite par Valls, El Khomri et Cie qui prétendent, parle CPA, compenser les côtés scélérats de la loi de casse du code du travail : c’est une propagande creuse, vide de sens, un piège de plus pour casser nos droits sociaux collectifs.

Rien ne vaut le code, l’état de droit, le contrôle ferme des licenciements, nos cotisations sociales et notre salaire brut.

filoche.net

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