Beaucoup de choses ont été dîtes et répétées à l'issu de la visite du
président américain sur l'île de Cuba. Beaucoup de mensonges, de contre
vérités, et, comme à l'habitude, une désinformation générale et
parfaitement orchestrée pour faire de Cuba une sombre dictature, vestige
de l'URSS.
Bien entendu nous avons déjà démontré à maintes reprises le caractère erroné de ces vociférations anti-cubaines. D'ailleurs, ce sont étrangement les mêmes personnes qui critiquent si facilement Cuba, et plus généralement les pays progressistes, mais qui trouvent parfaitement légitime et normale que nous vendions des rafales à certains des Etats les plus obscurs qui soient.
Obama à Cuba,
c'est l'occasion pour la presse et les médias dominants de déverser
leurs habituelles vociférations anticastristes que nous connaissons
parfaitement. La traditionnelle question des droits de l'homme ainsi que
celle à propos de la démocratie sont sans cesse rappelées dès lors qu'il
s'agit de Cuba. Alors même que les Etats-Unis, la France où d'autres
Etat occidentaux, considérés comme des modèles démocratiques, ont toujours
des prisonniers politiques dans leur prison ( Georges Ibrahim Abdallah
en France, Mumia Abu-Jamal aux Etats-Unis pour ne citer que les plus
célèbres ).
La question des prisonniers politiques est toutefois
formidable et mérite qu'on s'y intéresse de plus près. Il est tellement
simple pour nos dirigeants, et à travers eux les financiers, de dénigrer
les pays souverains et progressistes. L'argumentation est simple : à
Cuba il y a des prisonniers politiques et c'est une dictature communiste
point. Les gens doivent penser cela, parce que c'est ce qu'on leur dit
depuis des décennies. Issue de la guerre froide, la propagande à
l'encontre de Cuba a, on le sait, été financée en grande partie, à coups
de millions de dollars, par les Etats-Unis et a de quoi la décrédibiliser
totalement.
Le président cubain, Raùl Castro ne s'est d'ailleurs
pas fait impressionner face à Obama. En dépit des phrases toutes faîtes
visant à critiquer le régime cubain, le président de Cuba a
parfaitement réagit en affirmant devant les caméras du monde entier que,
s'il y avait le moindre prisonnier politique, il serait libéré le
soir même.
De même, alors qu'Obama a annoncé vouloir rétablir entièrement les relations, les cubains ont, quant à eux, demandé fermement à ce que non seulement le blocus soit levé, mais aussi à ce que Guantanamo soit fermé. Cette prison, en plus d'être inhumaine, pratiquant la torture ou enfermant des détenus dans des conditions illégales, est bien évidemment un viol quotidien de la souveraineté de l'île puisque ce sont les Etats-Unis qui en sont les dirigeants. Mais là encore les médias oublient étrangement de relever ce point là, estimant sans doute que " la plus grande démocratie du monde " peut tout se permettre.
De même, alors qu'Obama a annoncé vouloir rétablir entièrement les relations, les cubains ont, quant à eux, demandé fermement à ce que non seulement le blocus soit levé, mais aussi à ce que Guantanamo soit fermé. Cette prison, en plus d'être inhumaine, pratiquant la torture ou enfermant des détenus dans des conditions illégales, est bien évidemment un viol quotidien de la souveraineté de l'île puisque ce sont les Etats-Unis qui en sont les dirigeants. Mais là encore les médias oublient étrangement de relever ce point là, estimant sans doute que " la plus grande démocratie du monde " peut tout se permettre.
Il
semble que, malgré tout, le peuple cubain, et le leader historique de la
révolution, Fidel Castro, n'ont pas été dupes par rapport à ce voyage.
Si tous ont salué l'optimisme et sans doute ce réel désir de vouloir
changer la politique américaine envers Cuba, tout le monde aura remarqué l'hypocrisie
du dirigeant américain qui, tout en affirmant vouloir changer les
choses, n'use pas de tout son pouvoir pour le faire.
Quoiqu'il en soit, Cuba ne renoncera pas au socialisme, à sa souveraineté, à ses principes et à son honneur : jamais le peuple cubain ne sera esclave de l'impérialisme américain, et jamais les banques ne prendront le pouvoir sur l'île révolutionnaire.
Quoiqu'il en soit, Cuba ne renoncera pas au socialisme, à sa souveraineté, à ses principes et à son honneur : jamais le peuple cubain ne sera esclave de l'impérialisme américain, et jamais les banques ne prendront le pouvoir sur l'île révolutionnaire.
République Sociale
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