mercredi 31 juillet 2024

Tu quoque filis (version moderne, hélas !)

Théophraste

Il y a, ces temps-ci, sur l’échiquier politique, à droite bien sûr, mais aussi à gauche (voyez à l’intérieur même du NFP, à l’intérieur même de LFI, des comportements dictés par l’ambition de « seconds couteaux ». 

Victor Hugo disait d’eux :
« Ils mordent les talons de qui marche en avant
Ils sont humiliés d’aboyer, ne pouvant
Jusqu’au rugissement hisser leur petitesse ».

Quant à William Shakespeare, il avait très bien vu notre monde politico-médiatique, artistique, littéraire, intellectuel :

« Fatigué de ce monde je demande à mourir,
lassé de voir qu’un homme intègre doit mendier
quand à côté de lui des nullités notoires
se vautrent dans le luxe et l’amour du public,
qu’on s’amuse à cracher sur la sincérité,
que les places d’honneur sont pour les plus indignes,
qu’on offre des corps vierges à des désirs brutaux,
qu’on couvre d’infamies le juste diffamé,
qu’un fort devienne infirme au pouvoir du difforme,
que l’art est bâillonné sous un règne arbitraire,
que des singes en docteurs décident du génie,
qu’un être simple et vrai est traité de stupide,
que le bien asservi est esclave du mal... ».

Théophraste R. (Avec deux acolytes de première main).

Le Grand Soir

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