Sergio
La guerre des "petits chefs" : comment on nous vole et comment on nous tue...
Stratégie du « petit chef de clan » expliquée aux naïfs :
· Un 1er mandat pour se remplir les poches ; · un second mandat pour faire fructifier et consolider le butin du premier mandat ; · un troisième (fictif celui-là) où « le petit chef de clan » serait entaulé (il pourrait tout à loisir méditer sur les malheurs de l’enfermement) .
« Le petit chef de clan », encadré du dernier carré de fanatiques n’en finit pas de faire des rond de jambe. La présidence du G20 devait assoire une envergure internationale (voire mondiale) ─ on allait voir ce qu’on allait voir ─, et puis rien…, juste Pschitt ! Des couacs à répétition (y compris le pieu Fillon, l’exemplarité même…), les déclarations des un(e)s et des autres ─ plus qu’inconsistantes ─ ne dissipant rien (au contraire) ajoutant même un nouveau désordre au chaos régnant. (la galère sarkosienne, une machine de guerre…, un gouvernement resserré de professionnels…, résistera-t-elle à la débâcle générale ? Assurément pas, puisque les tempêtes médiatiques vont bon train et que les hauts-fonds apparaissent, succédant aux tempêtes ─ autrement plus sérieux et dangereux que les scandales et autres turpitudes dont nous avons été témoin ─ auront-t-ils raison de la galère sarkosienne ?)
Il faut dire que depuis la crise financière en 2008, ─ crise du crédit bancaire, crise systémique majeure dite aussi « crise des subprimes mortgage » ─ la redistribution des cartes s’est faite dans le dos des Européens, inutile de préciser que la France n’avait pas son mot à dire. Les décisions furent prisent unilatéralement par les Étasuniens et surtout les Chinois (la Chinamérique), puis répercutées à l’échelle planétaire. D’ailleurs encore aujourd’hui, malgré de fausses réjouissantes nouvelles (certainement pour gagner à nouveau la confiance de gogos déboussolés, la propagande bat son plein, vous entendez et lisez ici ou là : « La crise ? Quelle crise ? C’est terminé, la crise est derrière nous ! », etc., et comme les causes (ils n’ont rien changé sur le fond, tout juste quelques aménagements circonstanciels à la marge du système , et encore…) auront très vraisemblablement les mêmes effets, il n’est que d’attendre la très probable prochaine crise, qui selon les spécialistes sera encore plus dévastatrice que la précédente. Ne vous faites pas trop d’illusion, ceux qui ont provoqué cette crise majeure (banquiers et spéculateurs) ont été ─ comme vous avez pu vous en rendre compte ─ très largement renfloués par les caisses de l’État providence (avec évidemment l’argent des contribuables, en faisant éclater au passage la dette publique), et les braves contribuables payeront la majeure partie des frasques des filous (banquiers et de spéculateurs) au prix de gros sacrifices ; d’ailleurs, ceux-ci se portent « comme un charme » et s’empiffrent à nouveau grâce aux entourloupes de la Fed (le rachat massif par la Fed de Bons du Trésor émis par l’Etat américain, sur injonction de groupes financiers et/ou politiques) en plus de l’insolente croissance de pays émergents (tous les indicateurs économiques sont au vert, et attirent les convoitises de très nombreux spéculateurs/charognards professionnels) dont la Chine. Méfiance, car tout peut arriver et plus tôt que prévu… la belle machine peut fort bien se gripper à nouveau, et salement. À bon entendeur !
Sarkozy lui n’a pas d’autre alternative que de coller aux basques de la chancelière allemande, Angela Merkel, et de s’accrocher coûte que coûte à la locomotive allemande. Les résultats économico-politiques du gouvernement (Fillon1-2-3, etc.) sont catastrophiques. ─ passons sur *le folklore des remaniements bidons, puisqu’il s’agit de la même politique ─ (il colle tellement à Merkel et aux directives allemandes, que ça en devient presque gênant pour le personnel politique allemand qui son sarkozy mieux que personne et qui sait qu’il dépense inconsidérément l’argent qu’il n’a pas ─ ; quand est-il de la soi-disant influence française ? Quelles sont les directives allemandes sur lesquelles la France aurait peser ? Vous n’en serez jamais rien puisque les décisions sont prises et ordonnées secrètement en petit comité en… Allemagne ! ─ la chancelière allemande et les vrais décideurs, dont sarkozy n’est évidemment pas membre, ce, malgré le rouleau compresseur de la com’politique ─ Pour ce qui concerne « la partie française », sarkozy limite son action aux effets d’annonce, et apparemment ça lui suffit amplement pour vendre ses salades pour gruger le gogo. *question : quelle différence y-a-t-il entre Dati, Alliot-Marie (quand elle occupait le poste de ministre de la Justice et garde des sceaux) et l’insipide Mercier ? Aucune, puisqu’ils exécutent ─ ou ont exécuté ─ les ordres du chef !
Et la racaille domina le monde…
Lorsque *certain(ne)s personnes affirment péremptoirement que d’ignobles "gauchistes" de l’ultra-gauche préfèrent s’attaquer à nos ami(e)s "Américain(ne)s" et cogner comme des sourds sur l’impérialisme étasunien ─ le pays de la liberté, n’est-ce pas ? ─ ou sur son pendant "l’entité sioniste" (1) , plutôt que de dénoncer les fautes (crimes et délits) de la Chine, de la Russie, de l’Iran, etc., on se questionne… : « à quoi servirait-il de s’acharner sottement sur l’Empire, puisque celui-ci s’affaisse de toutes parts ? » en d’ajouter un brin ironique : « Pourquoi perdrions-nous notre temps ? » (2)
La guerre totale
Si on s’intéresse un tant soit peu à **l’Empire (ni les Chinois, ni les Russe, ni les Indiens, et encore moins les Iraniens, ne peuvent prétendre au leadership mondial puisque cette prérogative revient exclusivement aux Étasuniens ) ─ certains avancent qu’un leadership mondial est indispensable au fondement de la "bonne gouvernance" ─ grâce à une puissance militaire incontestée et aux principes fondamentaux qui régissent « la communauté internationale » ─ entendez par là, les États-Unis via les vassaux occidentaux et quelques gouvernements subalternes ─ la politique internationale et les diktats financiers ─ un ordre territorial lié à l’unité économique ─ passent forcément par la matrice des dominants ─ sans oublier la dimension géopolitique, où pour imposer la paix à l’intérieur de ses frontières, l’Empire entretiendra de perpétuels conflits aux frontières extérieures ─. D’autre part, l’actuel président des États-unis, Barack Obama, a reçu le prix Nobel de la paix (il faut se rappeler que Nobel fut l’inventeur de la dynamite), et doit conduire simultanément ***deux guerres ─ bien qu’il n’en fut pas l’initiateur, il doit malgré tout les gérer (politiquement et financièrement) ─ il s’agit précisément de la fameuse continuité à la tête de l’État ; les décisions du prédécesseur ─ Bush junior ─ déterminent les décisions du suivant ─ Barack Obama ─ la soi-disant rupture, que l’on qualifie aussi d’"alternance politique", n’est qu’une vaste fumisterie. Suite aux échecs incessants en Afghanistan, Obama dut se résigner à impulser de "nouvelles stratégies" ─ qui du reste peine à émerger (la panacée "contre-insurrectionnelle" et les bombardements massifs avec des drones, tardent à renverser la tendance et donner des résultats décisifs) ─, pour ne pas étendre le conflit au reste du monde.
D’autre part, les évènements récents en Tunisie et en Egypte, (3) ─ les révolutions populaires ─ ont sursis (momentanément)°les projets guerriers israélo-étasuniens, qui ont été remisés à plus tard… (c’est une très bonne nouvelle pour les populations locales). On voyait mal comment les États-Unis et leurs complices israéliens pouvaient justifier une énième agression contre des pays arabes, ─ alors que les médias du monde entier avaient-et-ont-encore les yeux rivés sur les évènements graves qui bouleversent actuellement la région ─
°Ils devaient à nouveau envahir la bande de Gaza, leur objectif étant d’affaiblir ou/et d’anéantir le Hamas ─ depuis que cette formation politique (le Hamas) a été élue démocratiquement à la tête de l’État palestinien, occidentaux et Israéliens refusent d’entériner le résultat de cette consultation électorale, la haine les poussent à détruire ce qui reste de la Palestine et à s’acharner sur le peuple palestinien ─ , malgré les (récentes) centaines d’arrestations et les (nombreux) assassinats ciblés perpétrés dans les rangs des dirigeants du Hamas, où se distinguèrent les commandos de tueurs israéliens et les troupes de l’armée coloniale (Tsahal) ; au Liban, où ils devaient essayer de rétablir le clan Hariri à la tête de l’État ; et devaient achever leurs actions guerrières par des opérations (bombardements massifs et assassinats ciblés) sur la Syrie et l’Iran. Il faut noter que de nombreux observateurs prévoyaient la submersion d’Israël sous le nombre d’ennemis, qu’il serait rapidement acculé et dans l’obligation d’utiliser l’arme fatale, ─ ses ogives nucléaires ─. À partir du moment où Israël utilise pour se défendre des missiles à ogives nucléaires, il change considérablement la nature et les objectifs du conflit, et aura à redouter un grand péril (un nombre croissants d’Israélien(ne)s seront tués avec leurs ennemis). C’est évidemment une effroyable folie. Espérons que les évènements récents de Tunisie et en Égypte donnerons à réfléchir et que la raison l’emportera !
*dit de manière plus amphigourique et en se référant au passé gaullien : « … laquelle suppose tout à fait autre chose qu’une gesticulation pseudo-gaulliste anti-américaine, qui ne fait plaisir que le temps d’un bon mot… », c’est aussi ça, parler pour ne rien dire…
** Il y a les "anciens" grands Empires qui se sont constitués près de grands fleuves comme ce fut le cas en Égypte, en Mésopotamie, en Inde, en Chine, etc., (l’Empire romain, byzantin, ottoman, etc.) et plus récemment « l’Empire américain », ─ c’est un cartel d’élites, l’alliance de privilégiés inégaux ─ qui apparut à la fin de la seconde guerre mondiale, et que Carl Schmitt dépeint dans un traité : « Der Nomos der Erde im Völkerrecht des Jus Publicum Europaeum » , (le concept de Nemos désigne les principes fondamentaux qui régissent « la communauté internationale »), après avoir réalisé que l’Empire nazi s’effondrerait ─ la victoire américaine était alors inéluctable ─, et que les États-Unis en profiteraient pour imposer leur Empire. Puisqu’il reprenait le concept de Nemos, ce nouvel Empire ne pouvait qu’être agressif (dans le traité, Schmitt rationalise le régionalisme conflictuel…) d’amblée ils imposent au monde deux fondamentaux : l’ordre territorial et économique (il s’agit bien entendu de « libre-échangisme » si cher aux anglais) et le leadership mondial.
Il faut rappeler que le leadership mondial est fondé sur le rapport de force ─ en l’occurrence une puissance militaire incontestée ─ , et que ladite puissance ne puisse être défiée autrement que par la force (comme par exemple de nouveaux prétendants au titre ─ sans exclure une combinaison d’alliances circonstancielles qui tenterait de détrôner le leadership mondial actuel ─ )
***Les guerres d’Irak et d’Afghanistan, auxquelles il faut ajouter deux conflits larvés, contre le Pakistan et l’Iran, (4) en plus de quelques putsch et Coup d’État ─ téléguidés depuis les États-Unis ─ en Amérique-latine, en Asie du Sud-Est, etc.). Il est vrai que les affreux gauchistes de l’ultra-gauche ont beaucoup de mal à dénoncer la guerre de Tchétchénie, ou la dictature impitoyable contre le peuple chinois, ou la guerre coloniale contre le peuple tibétain, etc. En juxtaposant (les soi-disant non dénonciations) aux mensonges éhontés qui provoquèrent le déclenchement (via « la communauté internationale ») de la seconde guerre d’Irak ─ communauté internationale ? cette désignation n’englobe que les États-Unis, leurs vassaux occidentaux et quelques pays satellites (généralement des dictatures aux ordres) ─, le baratin habituel (récupéré par de soit-disant associations féministes américaines, qui sont en réalité des groupements propagandistes affiliés au « tea-party », prônant (entre autres déplorables stupidités) une ségrégation sociale rampante (les couches sociales les plus vulnérables sont souvent la cible de leur courroux, car ils ne veulent plus payer pour les pauvres) et un racisme latent envers la population émigrée, sont particulièrement visés les « sans-papiers » ) ─ la libération de la femme afghane ─ ceci en bombardement massivement les populations civiles (dont de nombreuses femmes et enfants) entre autres crimes contre le peuple afghan ─ et combattre (après les attentats du 11 sept. 2001 et les réactions islamophobes qu’ils suscitèrent) le terrorisme islamique jusqu’à son éradication.
À cause de cela fut créer une coalition internationale (traduisez, les troupes de l’OTAN sous commandement militaire étasunien) qui enclencha une énième guerre en Afghanistan ─ les troupes anglaises et russes s’y étaient déjà cassées les dents ─ les troupes de l’OTAN (sous commandement américain) sont en passe de faire aussi bien qu’elles, sinon mieux ─ Ces affreux gauchistes omettent de dénoncer les crimes et les exactions du gouvernement autocrate dirigé par Ahmadinejad ─ au nom d’une invraisemblable "stratégie anti-impérialiste" ─ ou les "exactions" du révolutionnaire Chavez, bien que celui-ci ait remporté ─ in extrémiste ─ la dernière consultation électorale organisée au Venezuela ─ bien loin des scores ubuesques obtenus par les dictateurs, les autocrates ─ et autres despotes locaux ─, soutenus (voire protégés militairement) par la communauté internationale, et quand bien sûr ils daignent organiser des mascarades électorales (validées malgré les sempiternelles réserves d’usage, ─ tricheries, bourrage d’urnes, arrestations, intimidations, meurtres, attentats, etc. ─, d’observateurs internationaux neutres) ─ accusé de populisme et de dictature. Lui et d’autres dirigeants sud-américains sont harcelés (actes de sabotages, exactions de milices paramilitaires, etc.) comme par exemple le président bolivien, Evo Morales, ─ à qui fut envoyé un commando de tueurs professionnels qui devait le liquider ─ parce qu’ils remettent en cause la suprématie étasunienne. Le continent sud-américain est considéré par les stratèges étasuniens, comme l’arrière-cour des États-Unis, et par conséquent leur chasse-gardée. ) (5)
La guerre totale (suite)
Le Hezbollah et le Hamas n’ont qu’à bien se tenir, la communauté internationale les tient à l’œil et ils ne perdent rien pour attendre ─ après la raclée mémorable qu’infligea le Hezbollah à Tsahal (lors de la dernière invasion des troupes israéliennes au Liban), les Israéliens en gardent un chien de leur chienne et maintiennent bien au chaud des plans pour une offensive de grande envergure qui devrait venir à bout de ses ennemis ; cependant, il y aurait un bémol de taille. Si toutes ces attaques étaient conjuguées dans un laps de temps assez court, elles auraient pour conséquences ─ et si les probabilités exposées plus haut s’avéraient être exactes ─ il est très probable qu’un grand nombre d’israéliens périront avec leurs ennemis.
Les dictatures d’Asie du Sud-Est (birmane, indonésienne, malaisienne, thaïlandaise, etc.) d’Afrique (de soit-disant républiques présidentielles, pour les protecteurs et profiteurs occidentaux, mais le plus souvent des dictatures), du Proche-Orient (du Maghreb, Maroc, Libye, etc., et du Moyen-Orient, Arabie saoudite, Syrie, etc.), Sud-américaines (l’arrière-court des Etats-Unis), peuvent être rassurées et les dictateurs dormir tranquilles, la communauté internationale veille à la survie des potentats et de leurs régimes autoritaires ; ne seraient-ils pas un rempart contre l’intégrisme musulman (ou mieux, dans le pire évidemment) un garant pour la paix ? En tout cas pas pour le peuple, ni pour garantir et encourager les libertés, ni pour favoriser la libération de la femme (comme le faisait croire Ben Ali en Tunisie, qu’invoquèrent mensongèrement des pays membres de la Communauté européennes (dont la France et le personnel politique, à droite comme à gauche) et les membres de la coalition ─ l’OTAN ─ pour envahir et détruire l’Irak et l’Afghanistan) ─ tous les intégrismes, comme la scientologie, l’intégrisme catholique, l’intégrisme juif, l’intégrisme musulman, etc., les sectes religieuses ou pas, ne seront jamais inquiétés afin de garantir la liberté de culte (même si celle-ci nie, comme dans l’intégrisme, le droit de pratiquer et de croire aux autres croyances), de la pensée ou de la pratique religieuse (même si ces pensées et ces pratiques suppriment ou confisquent, partiellement ou intégralement, les libertés fondamentales) ─ et seront encore longtemps (?) bienvenus dans la communauté internationale.
La Chine (ses protectorats comme la Corée du Nord, la Thaïlande, l’Indonésie, la Birmanie, etc. ) n’entre pas en ligne de compte. Elle détient de 1400 à 1600 milliards de dollars de crédit (c’est pas le président de la présidence tournante du G20, sarkozy, qui pourrait en dire autant, la dette publique ─ plus de 84 % du PIB ─, les déficits ─ la balance des paiements courants ─ atteignent des records négatifs ce chiffrant en centaines de milliards ─ moins 1,8 du PIB ─ ) et détient le plus gros pourcentage en Bons du Trésor étasuniens, c’est dire si les États-Unis ménage leur banquier ─ si la Chine se sentait acculée, elle pourrait passer à l’action en inondant tous les marchés financiers de milliards de dollars en Bons du Trésor étasuniens, l’économie étasunienne ou mondiale n’y résisteraient pas et s’effondreraient aussitôt ─. C’est dire si les Chinois sont et seront épargnés et leur susceptibilité légendaire sera ménagée… Une anecdote pour illustrer ce propos ; un milliardaire chinois a investi dans deux États étasuniens (sinistrés économiquement), dans l’un il s’agissait de renflouer une usine automobile et dans l’autre d’investir dans une fabrique de plaques solaires ; selon ce milliardaire chinois, il s’agissait de produire et exporter les marchandises fabriquées aux États-Unis sur le marché intérieur chinois. Ils invitaient ses compatriotes (chinois) à investir aux États-Unis, pour relancer l’économie et le marché du travail étasuniens. Les employé(e)s de ces deux entreprises étasuniennes étaient reconnaissant(e)s et remerciaient chaleureusement leur nouvel employeur (un patron chinois portant secours à des entreprises étasuniennes en faillites, c’est tout un symbole…) d’avoir sauver leurs entreprises et les emplois. (il ne les a pas encore sollicité pour se délocaliser en Chine ; peut-être qu’un jour prochain, qui sait ?) Pourtant il y a encore peu, des opportunistes œuvrant au niveau national, proposaient aux foules chinoises d’apprendre les bases de la langue anglaise en quelques leçons. Ces profs d’un nouveau genre (des centaines d’élèves se pressaient à chaque cours, le plus souvent s’entassant debout dans une cours en plein air) pensaient que la langue anglaise ─ la référence mondiale pour le business ─ serait fort utile à l’avenir. À présent nous y sommes, mais nous n’avons pas encore vu d’opportunistes (pourtant si prompts à créer de nouveaux besoins) proposer des leçons de langue chinoise aux foules étasuniennes.
Aux États-Unis, des drapeaux chinois flottent au vent dans certains États
Un drapeau chinois flottait au vent, flambant neuf, alors qu’à côté de lui, le drapeau nord-américain flottait aussi au vent, mais moins flambant. Faut-il y voir un symbole ?
Les Étasuniens exigent des Égyptiens ─ du moins le haut commandement militaire égyptien, qui a pris provisoirement les rênes du pouvoir (espérons-le !) ─ qu’ils restent bon voisin d’Israël (un pays gouverné par de dangereux criminels !), dont l’armée a bombardé massivement un peuple désarmé ─ même pas armé d’un revolver ─, qui ont fait *bombarder des écoles, des hôpitaux, etc., etc., faisant des milliers de victimes (ils ont même fait bombarder un entrepôt de réserve de nourriture de l’ONU) ils ont testé de nouvelles armes et munitions (à uranium appauvri) sur des humains, une nouvelle stratégie, passer au travers des murs d’habitations (avec des familles à l’intérieur, c’est tellement plus drôle), ces tarés ne savaient même pas que leur "nouvelle" stratégie n’en était pas une puisqu’elle avait été utilisée pendant la seconde guerre mondiale, (plus dément encore) certains voulaient surgir du sol. Les commanditaires de ces crimes odieux sont évidemment ceux qui fournissent aux assassins les moyens de perpétrer leurs forfaits (argent et armes) .
NOTES
1) Qui voudrait "judaïcisé" la constitution israélienne, et ─ suite au pacte qu’Obama a conclu avec Netanyahou le 4 décembre 2010 ─ accorder expressément à Tel-Aviv le droit de se proclamer un État juif à titre psychogénétique, qui légitimerait la conquête du "grand Israël" sur un fondement spécifiquement chromosomique et inaliénable du peuple juif. Rien que ça !
2) Dans un article résumant en trois partie l’intervention de Noam Chomsky, lors d’une conférence au Z Media Institute, intitulé : « La Sauvagerie de l’impérialisme étatsunien » , l’avenir plus que sombre d’Israël y est relaté (il s’agit évidemment de probabilités, et comme nous l’avons constaté pour la Tunisie et pour l’Égypte, tout, je dis bien TOUT est possible, le meilleur comme le pire (y compris l’impensable…).
3) Les Étasuniens furent satisfaits de constater qu’aucune image montrant des révolutionnaires tunisiens ou égyptiens brûlant le drapeau étasunien (la bannière étoilée) n’a été diffusée au cours de ces événement. Les Tunisiens et les Egyptiens ont bien mieux à faire pour l’instant…, brûler des drapeaux ? qu’elle idée saugrenue. Il est surtout question de fierté arabe et de dignité retrouvée, pour le reste certainement qu’ils verront le moment venu ; les occidentaux auront beaucoup de mal à placer leurs intérêts (comme avant la révolution) et une insistance déplacée ne ferait qu’empirer les choses… La France c’est fait particulièrement remarquée par une série de couacs à répétition, dont ceux d’Alliot-Marie et de Fillon. De plus, cerise sur le gâteau (si l’on ose dire) les militaires égyptiens (en liaison permanente avec le haut commandement étasunien ) se sont engagés à respecter les accords de paix israélo-égyptien et qu’ils ne soient pas remis en cause ; ils ont aussi donné l’assurance ─ aux généraux étasuniens en liaison permanente avec le haut commandement égyptien ─ que le canal de Suez ne serait le théâtre d’aucun affrontement. Depuis le début de ces évènements historiques, à la fois pour la région et le peuple tunisien ou égyptien, les occidentaux sont totalement largués et ne comprennent pas grand chose à la situation (sans parler de sarkozy ou de ses ministres ─ un gouvernement resserré, un "gouvernement de guerre" disait-il ─, qui sont en dessous de tout), mais fort heureusement la foule arabe n’est pas dupe. En Égypte, l’oligarchie militaire prend directement ses ordres auprès d’instances dirigeantes et du haut commandement militaire étatsuniens ─ normal puisqu’ils la paie et qu’ils entretiennent leur armement ─ bien qu’il soit beaucoup moins performant que celui qu’ils apportent aux Israéliens ─
Cette pratique à toutes les chances de gripper leurs futures relations, et devront trouver une relation autre que l’injection massive de capitaux ─ sous-entendu une dépendance visible aux diktats occidentaux ─ le peuple égyptien pense que l’aide financière massive des Étasuniens sert à étouffer l’indépendance, et il a raison…
4) Les sabotages récents de sites nucléaires iraniens ─ ou des sites de stockage d’engins balistiques, de laboratoires de recherche, etc., ─ et *les attaques d’Internautes spécialisés dans la neutralisation de réseaux informatiques, l’implantation de logiciels tueurs (virus informatiques) dans les programmes d’organismes de défense (liés directement ou indirectement au complexe militaro-industriel iranien) ; les assassinats "ciblés" de savants et de chercheurs iraniens, etc. , par les membres de commandos étasuniens ou israéliens, dépêché sur place pour accomplir leur sale besogne ─ sabotages et assassinats en touts genres ─ où les victimes innocentes ne sont pas exemptes, loin de là.
Quel serait les réactions des Étasuniens et des Israéliens si des commandos iraniens osaient commettre des attaques contre des installations stratégiques ou des réseaux informatiques stratégiques israéliens et étasuniens ? Essayez d’imaginer les moyens nécessaires (l’ingénierie) pour monter et réaliser ce types d’opérations ; les complicités (le recrutement et la formation d’agents iraniens, etc.) l’acheminement de matériel (c-à-d, l’obligatoire complicité internationale du personnel politico-militaire des pays ─ plus ou moins ─ riverains), leurs exigences, leurs degrés d’affranchissement, etc. . * Les Chinois sont passés maître dans l’art du brouillage de réseaux informatiques ou d’attaques cybernautes. On ne voit pas très bien comment des internautes chinois(es) pourraient "faire" la révolution via les réseaux sociaux ─ comme cela a été dit ou écrit ici ou là ─ ou en utilisant les nouveaux moyens de communications (de nouvelles technologies), comme cela aurait été le cas en Tunisie et en Égypte, comme l’affirmèrent certains médias occidentaux. Les images et les témoignages qui relataient les faits marquants (authentifiés comme tels) retraçant scrupuleusement la chronologie des évènements ( malgré la censure féroce exercée par les autorités de ces pays sur les médias) sont dues majoritairement à deux chaînes de télévision satellitaire, « Al Jazeera » , « Al Arabiya » , et aussi parfois aux témoignages de non-professionnles (par téléphones portables privés, caméras mobiles, etc.). En ce qui concerne la Tunisie, le feu couvait depuis au moins deux ans déjà, et malgré cette réalité les médias occidentaux se gardèrent bien de relayer les infos (y compris les réseaux sociaux, sauf bien entendu les médias arabes cités plus haut). Si les réseaux sociaux ont joué un rôle, (qu’il est difficile de nier) ce rôle doit-être être relativisé si on le compare à la pugnacité et au courage dont firent preuve les peuples tunisien et égyptien.
5) Au fond que reproche-t-on à celles et ceux qui contestent les « démocraties représentatives » occidentales ? On leur reproche de dire à tort et à travers que ce « système représentatif » ne représente plus les aspirations et la volonté populaire, et constatent que le système électoral (et son pendant la soi-disant alternance) sont agonisant pour de nombreux(ses) de Françai(se)s ─ les petits partis ou autres, ne sont représentés dans aucune instance et ne représente qu’un système, le système dominant ─. Les spécialistes qui étalent doctement ─ ce discours est complaisamment repris dans les médias aux ordres ─ les arcanes de la « chose démocratique », reprochant aux contestataires (tous ceux qui ne marchent pas dans les "combinationes" électoralistes) de s’illusionner, d’idéaliser, et même de rêver. La démocratie, ce n’est pas ce qu’on croit, il ne s’agit pas d’« illusion démocratique », etc. Le fatalisme verbeux on n’en veut plus, la servilité on n’en peut plus, ce que nous voulons par dessus tout, c’est évacuer le cadavre en décomposition de la soi-disant « démocratie réelle », cette puanteur privatisée, réservée à l’élite et à ceux qui en profite. Nous ne voulons plus entendre cette rhétorique méprisante : « Le peuple ? bah, le peuple il n’entend rien à ces choses là, c’est trop beaucoup trop sérieux et trop compliqué pour lui (comme dirait Isabelle Balkany) ne l’ennuyons pas avec ça, laissons les connaisseurs s’en occuper. Le peuple n’a rien à voir là-dedans. Il vote, c’est déjà pas si mal…»
PS : Vous aurez compris que l’étiquette réductrice et infamante stigmatisant « les affreux gauchistes de l’ultra-gauche » qu’utilisent sciemment un grand nombre d’élus de partis institutionnels (le conformisme droite/gauche confondu) ainsi que par les membres de groupes et groupuscules « des révolutionnaires bien pensant » , pour faire accroire qu’une myopie sélective entache le raisonnement des « gauchistes de l’ultra-gauche » , prétextant même que certains groupements islamistes reprennent des pans entiers de leur argumentaire (ce qui ne prouve rien, car la rhétorique partiale de ces groupements islamistes n’engagent qu’eux-mêmes) quand les groupements islamistes dénoncent les exactions israélo-étasuniennes, le tiers-mondisme, en omettant délibérément de dénoncer l’autoritarisme, les crimes et les délits des dictatures chinoise, iranienne, etc. cela ne diminue en rien ni la portée ni la sincérité d’une partie de l’argumentaire. Et comme la mauvaise foi n’étouffera pas nos détracteurs, ils continuerons à utiliser le raccourci, l’amalgame et le mélange des genres.
Dégage sarkozy !
Au fond ce qui emmerdent toute la classe politique et les groupuscules « révolutionnaires bien pensant » , c’est que dans les révolutions arabes (tunisienne et égyptienne, d’autres suivront j’espère) c’est que se lève quelque chose de nouveau auquel ils ne comprennent rien. Ils chient dans leurs frocs et ont peur que ça leur revienne en pleine gueule. Pas de meneurs charismatiques, pas d’idéologie... rien sinon qu’un mot d’ordre minimum « dégage ! » . C’est court, clair et efficace... C’est quand même plus classe que le méprisant « casse toi pauv’con ! , non ? »
Sergio
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