Georges Stanechy
« … Nous vivons sur la foi d’autrui… C’est là qu’il faut la plus grande attention pour percer l’intention de l’intermédiaire, et pour savoir d’avance sur quel pied danser. Corrigez par la réflexion le défaut ou le faux de l’information. »
Baltazar Gracián [1601 – 1658] (1)
« On ne s’improvise pas diplomate »…
Tel était le titre d’un manifeste signé par des diplomates français, sous le nom collectif de “Marly”, dans Le Monde du 22 février 2011. (2)
“ Intéressant ! ”, me suis-je dit face aux décombres fumants de notre diplomatie, d’entendre enfin une réaction de ses propres membres. Le journal précisant :
« Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées… ».
Label de “neutralité”, en prime ! Le titre, toutefois, me paraissait suspect par son ambiguïté. Une diplomatie ne s’improvise pas : oui. On ne s’improvise pas diplomate : il y a du réflexe corporatiste dans l’air…
Les réactions accompagnant ce genre de papier n’ont pas manqué. Il convient toujours de ne pas les négliger : confortant la crédibilité, ou le contraire. Même venant de l’étranger. Nos amis britanniques, toujours aussi fins que leurs petits pois en béton assaisonnés à la gelée de menthe dès qu’il s’agit de se payer notre tête, en pavoisent de satisfaction. (3)
Souvent, plus qu’on ne pourrait l’imaginer, ce n’est que faux débat organisé pour mettre en valeur une campagne de communication, ou plus près de la vérité, de désinformation. Jusqu’aux soi-disant avis divergents de deux apparatchiks, membres éminents du même clan de la nomenklatura au pouvoir. Préparant le sauvetage ou le ravalement de façade d’une “politique” en difficulté, par exemple.
Ainsi, Henri Guaino, le conseiller spécial de notre président, parle d’un “tract politique”, posant la question : « Qui sont-ils ? De jeunes ambitieux qui cherchent des places, des diplomates retraités aigris ?... ». Alors que pour Jean-François Copé, le patron du parti majoritaire, cette tribune aurait été rédigée : «… par des diplomates du plus haut niveau ». (4) Michèle Alliot-Marie, alors ministre des affaires étrangères, préférant la formulation poétique dans sa critique de “Marly” : « La diplomatie française n’est pas une nostalgie ». (5)
Texte complexe, riche en perspectives audacieuses, porteur d’une profonde remise en cause, ouvrant des pistes nouvelles, proposant une rénovation, une réflexion géopolitique adaptée au siècle dans lequel nous vivons et préparant le prochain, une renaissance de notre politique étrangère et de son « corps diplomatique » ?...
Sa simple lecture donne la réponse : une grossière opération d’enfumage…
"Domaine réservé”… De qui ? Pour qui ?
La France s'enorgueillit du plus grand réseau diplomatique mondial après celui des USA : 160 ambassades, une centaine de consulats, avec centres culturels et autres vitrines, répartis sur 5 continents. Davantage que ceux des géants : Chine, Inde, Brésil, Russie !... Ou, d’anciennes nations au passé impérial : Grande-Bretagne, Espagne, Italie, Allemagne…
Un des premiers budgets de la planète qui ne connaît ni restriction, ni exigence de recettes pour en justifier les dépenses. Élus de nos assemblées, politiciens de tous bords, médias, “experts politico-radio-télévisuels”, si vigilants d’ordinaire dès qu’il s’agit d’investissements ou de dépenses dans le social, l’éducation, la recherche, les services à la collectivité, évitant de se pencher sur ces sommes pharaoniques.
Apparemment, dépenses de fonctionnement ou d’investissement des représentations diplomatiques, calculs de rentabilité entre un budget et ses “obligations de résultat”, efficiences des contributions colossales octroyées sans contrôles, ni exigences de diminution, à une multitude d’organisations internationales, n’attisent pas leur curiosité, ni leur sens aigu de la préservation des deniers publics.
Pourtant il y a de quoi s’inquiéter quand Michèle Alliot-Marie elle-même, qui a été récemment responsable des affaires étrangères, reconnaît la totale inefficacité de ce dispendieux appareil d’information et de représentation :
« Non, en janvier [2011] il n'y avait pas dans les notes et télégrammes [diplomatiques révélés par le site WikiLeaks]de quoi anticiper ce qui se passe aujourd'hui dans le monde arabe. La France n'a pas su comprendre ce qui était en train de se produire. Pas plus qu'aucun autre pays d'ailleurs. » (6)
Pourquoi un tel éléphant n’est-il même pas capable d’accoucher d’une souris ? Qui gère cet énorme « machin » aussi coûteux qu’obsolète, au 21° siècle ? Pour nous limiter à ce seul exemple : sourd, aveugle, devant révoltes, répressions, massacres, bombardements qui ravagent le monde arabe depuis des décennies.
En fait, se refusant d’entendre, reconnaître, admettre, ce qui mobilise de multiples sites et blogs du Web, livrant toutes les informations avec des faits, des dates, des noms. Depuis les hurlements des salles de tortures connus de tous, jusqu’aux soulèvements et rebellions agitant des régions entières, comme en Tunisie depuis plus de deux ans à Gafsa…
Qui ?
Un homme entouré de son clan et de sa cour, ayant carte blanche avec ses “conseillers” ? Henri Guaino l’affirme :
« La politique étrangère de la France, c'est le domaine réservé du président de la République depuis le début de la Ve République ». (7)
Michèle Alliot-Marie le confirme, dans un émouvant culte de la personnalité, très vintage Stalinien, par ses références incessantes au “Guide Suprême” (cette cascade de flagorneries n’ayant pas réussi à lui conserver sa fonction de ministre) :
« Oui la diplomatie française a une feuille de route : celle fixée par le président de la République. Elle est lucide, elle est claire. Elle s'inscrit dans une vision cohérente et globale du monde...
C'est bien l'action du président de la République qui a permis que notre vision devienne la feuille de route de l'Europe…
Aujourd'hui, par la volonté déterminée du président de la République…
C'est ce que fait le président de la République…
Aujourd'hui grâce à l'action de Nicolas Sarkozy, la France… etc. etc. » (8)
Ou, une caste ?
Si “on ne s’improvise pas diplomate”, comme le prétend “Marly” dans l’arrogance, c’est qu’on le devient après un processus de cooptation semblable à celles des castes de grands prêtres ou de mandarins. Seule une “élite”, autoproclamée au-dessus du commun des mortels, serait en mesure de maîtriser la complexité des relations internationales.
Entre ces deux dogmes, prise entre marteau et enclume, l’expression de la volonté nationale ou de la collectivité, n’a aucune place ni existence. C’est tout ce qui est à retenir : le Peuple, dans ce modèle politique, est un “non-être”. L’autocratie dans sa splendeur !...
En fait, rien n’est plus simple que les relations internationales lorsqu’elles sont fondées sur la volonté de coopérer entre nations, dans le respect mutuel, le droit à l’autodétermination, dans la paix et la solidarité pour améliorer le sort des populations sur une terre, sans cesse fragilisée par les ravages des catastrophes naturelles, la surexploitation industrielle et les guerres incessantes.
Géopolitique “Marlynesque”
Cette simple et claire préoccupation serait-elle la priorité de "Marly" ? Car nos aristocrates de la diplomatie s’agitent, tapent du point sur la table :
« Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion ».
Mais leur manifeste ne véhicule que les clichés géopolitiques les plus recuits d’incohérence, d’inefficacité et d’indiscrétion, des néoconservateurs américains analphabètes en géopolitique, du fanatisme sioniste, tartinés des vieux réflexes coloniaux de la "Françafrique" ou "France-à-fric".
Trois exemples :
i) Moyen-Orient
"Marly" s’inquiète sur la situation au Moyen-Orient :
« Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie »…
Dans tout son manifeste un seul pays du Moyen-Orient est cité, pour le diaboliser : la Syrie…
Pays de 25 millions d’habitants présenté comme une “menace”, alors qu’une partie de son territoire est sous occupation occidentale, non rétrocédé malgré les résolutions de l’ONU, soumis à des embargos illégaux, régulièrement bombardé ou survolé par Israël.
Diffamé dans une campagne de propagande pour l’assassinant du représentant des saoudiens et des sionistes au Liban, Rafiq Hariri, dans le cadre d’une commission d’enquête organisée par l’ONU et La Communauté Internationale… Qui a reconnu ensuite s’être trompée... Pays, qui cette année est soumis à une terrible sécheresse, alors qu’il accueille généreusement des centaines de milliers de réfugiés Irakiens sur son sol.
« … Renforce les cartes de la Syrie… », "Marly" regrette probablement le temps où la France, "pays des Lumières et de La Liberté", administrait la Syrie à la suite de la chute de l’Empire Ottoman, dans une féroce occupation où toute velléité d’indépendance, après lui avoir arraché la province du Liban, était noyée dans le sang par les troupes françaises :
« Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l'ordre du général Oliva-Roget bombardent Damas pendant 36 heures d'affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien. » (9)
Palestine ? Gaza ? Plus de 60 ans de massacres et de génocides, dans le cynisme et la négation des résolutions de l’ONU, du droit international, des Conventions de Genève : aucune mention. Alors qu’il s’agit du point fondamental, et plus qu’urgent, de l’édification de la Paix dans la région et au-delà.
Les désastres de l’Occident en Irak et, plus loin, en Afghanistan ? Tabou. Un regard sur tous les mouvements de révolte actuels, annonçant la Renaissance du Monde Arabe et Musulman dans le monde ? Même pas. Impensable pour cette fine fleur de la diplomatie.
La préoccupation essentielle de "Marly" : la Syrie !...
ii) Asie
Autre diabolisation tout aussi caricaturale et inévitable : la Chine !... "Marly" se lamentant : « la Chine nous a domptés ».
Pourquoi ?
Parce qu’elle s’est libérée du pillage, dans la violence et l’humiliation, que nous lui avions imposé avec les autres puissances occidentales pendant un siècle (1840 – 1940) ? Suivi, après la deuxième guerre mondiale, d’une exclusion de l’ONU (seule l’île de Taiwan étant considérée comme la véritable Chine…), d’un embargo. Aberrations illégales, iniques, stupides, auxquelles le général de Gaulle a mis courageusement fin, le 27 janvier 1964, par la reconnaissance de la Chine.
Parce qu’elle sort chaque année des millions de Chinois de la pauvreté ? Alors que les démocraties occidentales y plongent progressivement leurs propres peuples dans une politique économique et sociale, aussi injuste que suicidaire, pour le seul bénéfice des nomenklaturas au pouvoir ?
Parce qu’elle ne se laisse pas intimider par les escadres de l’Empire croisant en permanence à la limite de ses eaux territoriales, avec porte-avions nucléaires, sous-marins nucléaires, multiples bases installées à ses frontières, portant atteinte à son indépendance et son intégrité nationale ?
Oubliant la militarisation accélérée des pays vassalisés par l’Empire en Asie : surarmement de la Corée du sud, du Japon, de Taïwan, de l’Inde, dans une politique agressive sous-tendue par de multiples provocations, à l’encontre la Chine qui ne menace personne...
iii) Afrique
« … L'Afrique nous échappe… ». Quel aveu !
L’Afrique, formatée dans l’inconscient collectif de cette caste comme étant en servage, au service, la propriété exclusive, la chasse-gardée, de la France… Partis de "droite" ou de "gauche", cultivant la Françafrique, allant régulièrement au "remplissage de leurs caisses électorales", et autres ficelles d’enrichissement personnel. Le fameux procès Elf, vite étouffé, a donné un bref éclairage de ces pratiques admises et cultivées par tous les politiciens de notre pays. Là encore, depuis des décennies…
Souvenons-nous : Jean-Christophe Mitterrand, affublé du sobriquet de « Papamadi » par les dirigeants africains, labourant à longueur d’année ce continent, de la Mauritanie à Madagascar en passant par la Côte d’Ivoire. Ridiculisant par son affairisme non seulement la France, mais aussi la fonction présidentielle dont son propre père avait la charge…
Autre aveu, tout aussi pathétique : « … l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale ». Ah ! « L’aide bilatérale » ! La diplomatie adore ces pratiques qui lient les pays à ce qui fut souvent « l’ancienne métropole ».
Par des financements dans de multiples projets, souvent "bidons", ne créant ni emplois qualifiés, ni valeur ajouté, ni transfert de technologie, pour le pays prétendument « bénéficiaire ». Mais, la plupart du temps, des rentes de situation pour les groupes français spécialisés dans la privatisation des services publics et la prédation des ressources naturelles, avec au passage de confortables “ enveloppes" à ceux qui les initient, les gèrent, ou ferment les yeux.
Voir “Marly” trimbaler encore ce vieux mythe comme étant une exigence morale : « l’aide à l’Afrique ». Alors qu’elle n’est qu’une arnaque de propagande destinée à perpétuer son pillage. L’Afrique, immensément riche, n’a nul besoin d’aide. Elle n’est qu’immensément pillée. Aussi riche, par ses ressources, que le Brésil et le continent latino-américain, ou l’espace de la Russie et de l’Asie centrale.
Car le prochain siècle sera celui de l’Afrique, sa révolte et la réappropriation de sa richesse et de sa culture. Et, non pas de vivre, sous des dictatures, complices de la spoliation et la prédation de l’Empire. Le niveau et la qualité de vie de ce continent du fait de l’immensité de ses ressources naturelles devrait être celui de la Norvège. Non pas de voir ses hommes et femmes fuir dans une immigration faite d’esclavage et d’humiliation.
“Marly” anticipant sur cette inéluctable évolution, proposerait-il de nouveaux schémas de développement fondés sur l'intégration des économies des pays africains entre elles, dans des projets de développement régionaux valorisant leurs richesses naturelles, minières ou pétrolières, au lieu de les exporter sous forme de produit bruts ?...
Non : scotché sur « l’aide bilatérale »…
Caste sclérosée dans son formatage colonial
Mais rassurons-nous, “Marly” et ses potes :
« … souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision ».
C’est beau, ces bons sentiments : solidarité, démocratie, respect des cultures…
Démocratie ?...
Soyons brefs sur ce point, tellement la connivence de nos diplomates avec les dictatures les plus sanguinaires, abandonnant leur pays à la prédation des occidentaux, crève les yeux. Ostracisant les nations qui essaient d’avoir une politique sociale et économique fondée sur la justice, dans le refus du pillage de leur pays, comme Cuba, Venezuela, Bolivie, Equateur, et d’autres encore.
Respect des cultures ?...
Pourtant la diplomatie française n’a cessé depuis des années de soutenir l'idéologie du "Choc des Civilisations". Des faits ? Un seul suffit à comprendre : Prenez sur les 20 dernières années la liste des conférenciers que la France ballade luxueusement d’un centre culturel à l’autre à l’étranger, aux frais du contribuable français. Vous y relèverez le nom de toutes les stars, même les plus grotesques dans l’inculture, du circuit médiatique de l’islamophobie et du racisme d’État. Pas un nom ne manque…
Solidarité ?... Même pas avec leurs propres concitoyens…
Les diplomates ignorent totalement ces français vivant à l’étranger qui se retrouvent pratiquement sans retraite, ni soins médicaux. Les compléments d’aides n’étant accordés que si vous vivez en France. Alors, âgés, sans famille en “métropole”, ils restent sur place. Survivant comme ils peuvent, dans la quasi-misère. Après avoir travaillé pendant des années pour le compte « d’entreprises métropolitaines » qui s’en sont mis plein les poches, n’ayant jamais cotisé pour leurs modestes employés français. J’en connais à Madagascar, à Diégo-Suarez. Et, ailleurs.
Vous croyez que les diplomates s’en préoccupent ?...
Non. Ce qui les préoccupe, ils l’écrivent en toutes lettres, se désolant :
« Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. »
Vendre des armes, des avions, du nucléaire ! Reconnaissons-le, c’est plus valorisant que du camembert ou du saucisson. Les contrats, commissions, rétrocommissions, dans les paradis fiscaux et paradis tout court, procurant de plantureuses retombées…
Dans leur vocation, l’exercice de leur fonction, nos diplomates se voient, se vivent ainsi, représentants VRP de luxe de Dassault et autres groupes privés, à la chasse aux privatisations de l’eau, de l’énergie, des transports, dans les pays étrangers. Ce sont, encore, les contribuables qui paient ces commerciaux de luxe pour le compte de ces intérêts privés. Pendant que ces groupes engrangent les profits. La "Libre Concurrence" est un magnifique concept pour les contorsionnistes de la logique…
“Marly”, par son texte, personnalise la pire dérive de notre politique étrangère. Qui ne représente en aucun cas la préservation de notre souveraineté nationale, la défense des intérêts de notre collectivité dans la paix et la coopération, mais l’allégeance, confite d’obséquiosité dans une double servitude : à l’égard de l’argent-prédateur d’une poignée de groupes privés, et des puissances étrangères nous forçant à la vassalité.
Loin de vouloir la réformer, cette opération de désinformation n’est que l’expression d’une volonté de la renforcer.
“Marly” ?... Des diplomates ?...
Des “têtes à claques”.
Georges Stanechy
Notes
(1) Baltazar Gracián, Traités politiques – esthétiques – éthiques, Seuil, édition 2005.
(2) Marly, On ne s’improvise pas diplomate, Le Monde, 22 février 2011, http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/22/on-ne-s-improvise-pas-diplomate_1483517_3232.html#ens_id=1245377
(3) Angelique Chrisafis, Nicolas Sarkozy’s foreign policies denounced by rebel diplomats – Anonymous letter accuses president of diminishing France’s role on the international stage, The Guardian, mercredi 23 février 2011, http://www.guardian.co.uk/world/2011/feb/23/nicolas-sarkozy-foreign-policies-denounced
(4) Pour Guaino, la tribune des diplomates est un « tract politique », Le Monde, du 23 février 2011, http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/23/pour-guaino-la-tribune-des-diplomates-est-un-tract-politique_1483933_823448.html
(5) Michèle Alliot-Marie, La diplomatie française n’est pas une nostalgie, Le Monde, 25 février 2011, http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/25/la-diplomatie-francaise-n-est-pas-une-nostalgie-par-michele-alliot-marie_1484911_3232.html
(6) Michèle Alliot-Marie, Op. Cit., Le Monde, 25 février 2011.
(7) Op. Cit. Le Monde, 23 février 2011.
(8) Michèle Alliot-Marie, Op. Cit., Le Monde, 25 février 2011.
(9) http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie_mandataire. Au moment où les troupes françaises, sortant de la deuxième guerre mondiale, s’illustraient dans de nombreux massacres pour “reprendre en mains” les “colonies”. Notamment, les atrocités de Sétif en Algérie en 1945, et de Madagascar en 1947 (100.000 personnes assassinées)…
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