Le résultat aujourd’hui en Ukraine est bien différent de celui qui a été obtenu en
Libye. Il n’empêche qu’il démontre toute la faiblesse de l’Europe qui ne peut
plus s’opposer aux instructions du sionisme même lorsqu’il s’agit de
déstabiliser son propre continent…
Trois années depuis que la Libye n’est plus un
pays normalement administré. C’est le 17 mars 2011 que le Conseil de sécurité
avait adopté sa fameuse résolution 1973 qui autorisa la coalition
internationale, composée de la France, la Grande-Bretagne aidés par les
Etats-Unis et l’Italie, à bombarder la Libye. Des bombes pour, disait cette
coalition, «protéger» les populations civiles en créant «une zone d’exclusion
aérienne». Deux semaines plus tard, c’est carrément les forces de l’Otan qui
prenaient le relais pour continuer à «protéger» les Libyens en déversant des
tonnes de bombes du ciel. Le déluge de feu dura ainsi 8 mois et ne s’interrompit
qu’après l’assassinat de son leader Maâmar El Gueddafi en octobre 2013.
L’aviation de l’Otan put déclarer sa « mission accomplie » et retourna dans ses
bases. Le monde occidental passa aussitôt à autre chose. À d’autres combats.
Laissant les Libyens enterrer leurs morts, soigner leurs blessures et tenter de survivre dans
un pays en ruine et complètement déstructuré. Une longue indifférence rompue
mardi dernier, au cours, tenez-vous bien, d’une réunion du Conseil de sécurité
qui avait validé le massacre trois années auparavant. Et c’est la
procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, qui
présentait son rapport en y mentionnant que « la Libye continuait à faire face à
des problèmes de sécurité graves et à une crise politique profonde ». Un rappel
que les membres du Conseil ont dû prendre avec la banalité de ceux qui avaient
été les donneurs d’ordre pour créer le chaos dans ce pays.
La veille, lundi, c’est une autre personnalité
occidentale, Mme Ashton, la ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne qui « a exhorté la Libye et l’Afrique à
oeuvrer à tarir les flux migratoires irréguliers ». On a l’impression que la dame
se lève d’un grand sommeil qui dure depuis trois années. À qui s’adresse-t-elle
en Libye ? Et pourquoi l’Afrique ? Pourquoi pas l’Otan ? Pourquoi pas l’Occident ?
Ces deux personnalités, par leurs interventions et leurs « inquiétudes » sur la
situation en Libye présentent la forme la plus abjecte du cynisme dont est
capable la communauté internationale qui ordonne de tuer puis « s’inquiète ». Les
Libyens qui fuient leur pays pour l’Europe et qui indisposent Mme Ashton,
n’auraient jamais pensé en arriver là avant les bombardements de l’Occident. Ils
avaient un niveau de vie que n’ont pas beaucoup de peuples aujourd’hui en Europe
mise à genou par la crise.
Et s’ils se ruent vers Lampedusa en risquant leur
vie en mer, c’est précisément parce qu’ils ont tout perdu. Leur argent et leur
sécurité. Trois années d’indifférence mortelle de grands pays démocratiques, des
droits de l’homme, de la liberté d’expression, qui ont semé la mort dans un pays
et rejettent les survivants qui viennent frapper à leurs portes. Elle est belle
la morale occidentale. En réalité, l’Occident et l’Europe en particulier ont
vendu leur âme au diable il y a bien longtemps. Au point d’agir contre leurs
propres intérêts. Il faut juste rappeler qu’il n’était pas dans l’intention de
l’Europe de créer le chaos en Libye avant qu’un homme, un seul homme, ne l’y
pousse. Cet homme qui se présente comme un philosophe et qui a pour nom
Bernard-Henri Lévy, n’est rien d’autre que l’agitateur en chef du sionisme.
C’est lui qui avait, sur un simple coup de téléphone, intimé l’ordre au
président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, d’envoyer les forces militaires de son
pays faire le sale boulot. Même Alain Juppé, son ministre des Affaires étrangères est tombé
de haut lorsqu’il apprit la nouvelle par la presse.
La suite tout le monde la connaît. C’est le même
sinistre individu qui a voulu rééditer le même coup en Ukraine. En territoire
européen. Le résultat aujourd’hui en Ukraine est bien différent de celui qui a
été obtenu en Libye. Il n’empêche qu’il démontre toute la faiblesse de l’Europe
qui ne peut plus s’opposer aux instructions du sionisme même lorsqu’il s’agit de
la paix sur son continent. Aujourd’hui, le sinistre Bernard Henri-Lévy a disparu
du devant de la scène. Il se délecte néanmoins de la situation qu’il a su créer
en Europe par l’Europe.
La seule voie de salut qui reste aux pays du
Vieux Continent est de suivre l’exemple des Etats-Unis qui ont fini par
comprendre en se retirant de tous les théâtres d’opérations militaires où ils
étaient présents dans le monde, comme en Irak ou en Afghanistan. Comme ils se
sont refusés, par la suite, l’aventure militaire contre l’Iran et contre la Syrie comme le voulaient les dirigeants sionistes. Et c’est
pour avoir vendu son âme au diable que l’Europe risque de voir son union
éclater. Les électeurs européens ne sont pas dupes et il est attendu
qu’ils en feront la démonstration lors des prochaines législatives européennes
du 22 au 25 mai prochain. Ce n’est certainement pas les Libyens qui en seront
les derniers désolés !
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