Gilles Devers
La
petite crapule Obama a encore frappé : ses sbires demandent à la BNP de payer
une amende de 10 milliards de dollars (environ 7,3 milliards d’euros), avec une
menace de retrait de licence, soit la perte de 10% du chiffre d’affaires.
Ah
bon, la BNP a été condamnée, avec de vraies lois et après un procès équitable ?
Non, chez les cow-boys (Territoire
indien occupé, Amérique du Nord), on condamne sans procès. Motif ? La BNP aurait violé pendant quatre ans
l’embargo décrété contre Cuba, le Soudan et l’Iran. Quel tribunal a décidé de
cet embargo contre ces Etats souverains ? Aucun : c’est encore Obama et ses
sbires. Une zone de non-droit… Une association de malfaiteurs encravatés
décident de ruiner des peuples, puis de ruiner une banque (française), ce sans
loi, sans tribunal sans procès, et ça passe comme une lettre à la poste. Ça me
sidère.
Là-bas,
l’affaire est traitée, sous le contrôle direct du gouvernement, par David
O’Neil, chef de la division criminelle du ministère de la justice, Benjamin
Lawsky, le patron du département des Services financiers (DFS) de l’Etat de New
York… et Cyrus Vance Eternal Junior,
le procureur du district de Manhattan. Eh oui, on retrouve ce loser en chef, le
big boss de l’enquête sur la pipe nationale de DSK, qui ferme les yeux sur un
viol parce que la victime a des papiers irréguliers.
Chez
ces instruits, le jeu est simple : tu craches un max, sinon je t’inculpe. Du pur
chantage. Sauf que rigolez-pas : si la BNP lâche 7 milliards d’euros, le
contrecoup sera vite ressenti : ce sera ça de moins de financement sur le marché
européen, un coup très rude à l’économie.
Bien
sûr, la banque BNP se prépare à un procès du feu de Dieu. Elle va contester les
décisions d’embargo contre l’Iran, le Soudan et l’Iran, contraires aux
résolutions de l’ONU. Elle va dénoncer ces sanctions gouvernementales, prises
sans référence au droit international et sans procès, selon cette méthode qui
conduit les US à commettre les plus graves violations du droit, comme en
envahissant l’Irak ou en procédant à des campagnes d’assassinats au Pakistan…
Non, la BNP ne se défendra pas. Ces décérébrés vont payer sans même oser saisir
un tribunal. Une soumission totale.
Du
côté du gouvernement français, c’est la même incurie. Le p’tit naze de
Montebourpif, qui fulmine devant l’Indien Mittal, se couche devant les
US. Pourtant, Mittal n’a pas fait 7 milliards d’euros de dégâts… De la part de
ce quart de portion, ça ne surprendra personne. Michel Sapin a, lui, discuté avec
Benjamin Lawsky, non pour exiger le respect du droit – conduire un procès en
fonction de règles conformes au droit international – mais pour implorer la
clémence… Quelle honte. Un rat… mais c’était perdu d’avance, car le gouvernement
est calé sur les délires de Washington pour ce qui concerne Cuba, le Soudan et
l’Iran. Sapin s’est fait jeter, et il a contacté Eric Holder, le ministre de la
justice US, qui a son tour l’a jeté, lui expliquant qu’aucune banque n’était
« too big to jail », littéralement « trop grosse pour échapper à la prison ». Et
Sapin a fermé son sifflet.
Le
seul qui a osé dire un mot est le syndicat CGT de la BNP Paribas… Allez, c’est
pour rire, eux aussi sont dans le tropisme de l’oncle Sam. Non, le seul qui a
émis une opinion critique, mais bien discrète, est Christian
Noyer, le gouverneur de la Banque de France : « Nous avons vérifié que
toutes les transactions incriminées étaient conformes aux règles, lois,
réglementations, aux niveaux européen et français. Il n’y a aucune contravention
à ces règles, ni d’ailleurs aux règles édictées par les Nations unies ». Très
bien de rappeler que l’ONU existe, car c’est l’ONU qui défend le droit
international, alors que les US ne défendent que leurs intérêts égoïstes, ceux
d’un petit Etat de 320 millions de personnes qui maquereaute 7 milliards
d’êtres libres et égaux. Mais que pèse la déclaration de notre ami
Christian ?
Donc,
c’est la crise avec les US ? Mais non, rien du tout ! Mieux, pour remercier ces
malfrats, on va signer un accord de coopération, le traité transatlantique, qui va
finir d’asservir nos économies.
Demain,
nos « ministres » expliqueront que ceux qui ruinent la France sont les réfugiés
syriens ou les Roms. Et il faudrait voter pour eux…
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