Voici une petite phrase de William Blum qui mérite réflexion :
« Si
j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les
Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais
pardon – très publiquement et très sincèrement – à tous les veuves et
orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et
millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis
j’annoncerais la fin des interventions des
Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus
le 51ème Etat de l’Union mais – bizarrement – un pays étranger. Je
réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les
économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts
provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent.
Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une
seule année. À plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de
Jésus Christ. Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers
jours à la Maison Blanche… Le quatrième jour, je serais assassiné. »
Éloquent, non ?
Et sans aucune illusion sur qui détient le véritable pouvoir aux
États-Unis. Alors maintenant, posons nous la question : Est-ce qu’Obama
risque d’être assassiné ?
Pour répondre à cette question, reportons-nous
aux propos de Dwight Eisenhower, président américain et héros de la
Seconde Guerre mondiale, prononcés en 1961 quand il quittait la Maison
blanche dans son discours d’adieu. « Le complexe militaro-industriel
est la conjonction d’un immense establishment militaire et d’une vaste
industrie de l’armement, qui est une nouveauté dans l’histoire de
l’Amérique. L’influence économique, politique et même spirituelle d’une
telle conjonction se ressent dans chaque ville, dans chaque État, dans
chaque département du gouvernement fédéral. Nous devons nous prémunir
contre son influence illégitime » , avait déclaré Eisenhower. Les
années qui ont suivi ont montré que les mises en garde de ce général et
président expérimenté n’avaient pas été entendues. Le complexe
militaro-industriel s’est transformé en principale force déterminant
aujourd’hui la politique aussi bien nationale qu’étrangère de
l’Amérique.
La promesse solennelle
du président Obama de réduire considérablement les programmes
militaires et la course aux armements, insurmontable pour l’économie
américaine, s’en est allé rejoindre les grandes archives des paroles non
tenues par Washington après la forte opposition du congrès américain,
contrôlé par les protégés des groupes militaro-industriels. Le résultat
est éloquent : les dépenses militaires des USA dépassent aujourd’hui
celles de tous les autres pays du monde réunis. Pour le justifier il
fallait inventer des ennemis : Al-Qaïda et Ben Laden ont tenu ce rôle
avant de passer la main à Daech, mais maintenant c’est la Russie qui semble se voir attribuer le rôle principal.
Combien d’argent, sur
l’immense dette publique américaine de 17 000 milliards de dollars, se
trouve aujourd’hui sur les comptes de quelques centaines de
propriétaires des groupes militaro-industriels en Amérique? C’est l’un
des secrets les mieux gardés du monde.
Mais la vie du 44e président des
États-Unis d’Amérique, Barack Hussein Obama, n’est pas en danger !
Alex TERRIEUR avec la complicité de son frère Alain


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