Oui le nucléaire c’est véritablement dangereux. N’imaginez pas que
tous les risques soient maîtrisés et le problème c’est qu’en cas
d’accident majeur, qui ira réparer ou stopper les fuites?
J’ai bien une idée, nous pourrions par exemple constituer une
« réserve » sur le modèle de l’armée. Y seraient affectés tous les
défenseurs corps et âmes du nucléaire et ces derniers seraient désignés
d’office pour verser du sable sur un réacteur en fusion…
N’oubliez pas, n’oublions pas que nous avons 58 réacteurs
vieillissant dans notre pays. Évidemment que nous avons besoin
d’électricité, tel n’est pas le sujet. Le véritable sujet ce sont les
risques qui pèsent sur notre nation, et compte tenu de la géographie
française, un réacteur nucléaire qui explose peut signifier tout
simplement la fin de la France en tant que nation. Cela n’est pas anodin
et il ne sert à rien de comparer un risque individuel, comme un
accident de voiture, avec un risque collectif, comme la contamination
totale de notre pays…
Centrale nucléaire du Blayais : 118 personnes évacuées du bâtiment réacteur n°4
« Un taux de radioactivité trop élevé a entraîné l’évacuation d’un bâtiment réacteur
Conformément aux procédures, les 118 personnes qui travaillaient dans
le bâtiment réacteur, actuellement à l’arrêt pour permettre la
troisième visite décennale, ont été évacuées.
Le chantier à l’intérieur du bâtiment réacteur responsable du
déclenchement des balises a été identifié. C’est une défaillance dans le
confinement de ce chantier, avec un arrêt de la ventilation qui permet
de maintenir le sas en dépression, qui a provoqué l’augmentation du taux
de particules radioactives dans l’air ambiant.
Pendant une dizaine de secondes, ce taux est monté à 500 becquerel
par mètre cube. Le taux minimum pour une action médicale sur le
personnel de la centrale est normalement de 1 000 becquerel par mètre
cube. »
Voilà la réalité du nucléaire. Tant que tout va bien, tout va bien,
mais une fois le contrôle de la situation perdu… il n’y a plus rien à
faire et ce n’est qu’une question de temps pour que nous perdions le
contrôle d’un réacteur.
Source : sudouest.fr
Le Contrarien
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