Je suis arrivée en Israël une première fois cette année 2015 le 6
janvier, veille du 7, et l'écho des attentats a résonné ici de façon
impressionnante sur la proximité France-Israël, l'affaire Orange que je
viens d'observer ici à nouveau, finit d'annuler la distance qui sépare
ces deux pays, dans la connivence, la complicité, la hargne ou la
colère.
Première question à se poser, de nombreuses entreprises européennes,
néerlandaises, allemandes ont désinvesti des banques israéliennes, à la
suite des directives européennes sur les entreprises agissant en
territoire occupé, de très nombreux fonds de pension britanniques, nord
américains, norvégiens, suédois, ont désinvesti d' entreprises
israéliennes en raison de leurs liens avec l'occupation et de la
colonisation illégale, de grands syndicats nord américains britanniques,
ont annoncé leur inscription dans le BDS. Certes cela a fait du bruit
ici, mais c'est la première fois que l'on voit « imposer » à un patron
étranger de se déplacer pour venir s'excuser... La France serait-elle
considérée comme un territoire conquis, non plus à convaincre, mais à
mettre au pas si elle ose bouger ? Il est évident que cela n'est possible
qu'avec l'assentiment du gouvernement français. Il aurait suffi d'une
parole forte de notre ministre des affaires étrangères, pour remettre le
gouvernement d'ici à sa place.
C'est une des raisons pour laquelle on peut parler de connivence voire même de complicité. Il y en a d'autres.
BDS /SS ?
C'est que l'on voudrait bien nous faire croire ici et ailleurs.. alors pour que les choses soient claires, ici :
Omar Barghouti un des cofondateurs du BNC (comité national du BDS
palestinien) a accepté d'être interviewé par un palestinien d'Israël
pour un journal israélien, malgré le Boycott qu'il applique aussi sur
les media israéliens, après la présentation que le journal yediyot
Aharonot a fait de lui, en monstre diabolique et antisémite. La
traduction de l'article ici mérite d'être lue.
Un jeune journaliste palestinien d'Israël aussi m'a récemment fait
remarquer que la presse israélienne et la classe politique ont
subitement cessé d'utiliser le mot de herem pour parler du BDS,
qui signifie littéralement « exclusion » et par extension boycott (
terme d'origine religieuse désignant tout ce qui doit être exclu ou
interdit comme non conforme à la loi juive). Ils utilisent tous à
présent les trois lettre fatidiques ce qui est sans doute un signe de
l'entrée massive du BDS dans la conscience publique, mais aussi dit il
en riant, BDS çà fait plus moderne et ça sonne comme SS.
Je l'ai déjà écrit récemment, la presse israélienne a littéralement
explosé sur le BDS, des dizaines d'articles occupant près du tiers des
journaux quotidiens, certains déclinant les atteintes concrètes du BDS
sur la vie économique culturelle universitaire et sportive, d'autres
regrettant que les déclarations tonitruantes du chef du gouvernement
actuel aient braqué les projecteurs sur le BDS lui donnant une
importance et une notoriété usurpées. D'autres criant à l'antisémitisme,
d'autres rappelant les liens entre BDS et l'occupation. Des millions
ont été à nouveau affectés à la hasbara (propagande) pour lutter contre
le BDS dans le monde... L'affaire Orange a été traduite ici en termes
d'attaque inacceptable et les excuses de Stéphane Richard ( démentant
d'ailleurs toutes les affirmations israéliennes contre le BDS sur le
fait qu'on ne devrait pas mélanger business et politique) sont tombées à
plat et on a vu "le jamais vu" se produire, il a dû venir
jusqu'ici en personne, présenter des excuses au chef du gouvernement
israélien. Mais cela ne suffit pas bien sûr, cela ne peut suffire, il a
démontré qu'il « ne nous aime pas ». Et curieusement c'est la plus
insupportable blessure ici.
Pourtant quelques éléments devraient faire réfléchir au moins là-bas,
en France, sur ceux qui affirment leur soutien à Israël, et je ne parle
même pas des juifs sionistes du CRIF comme Marc Knobel qui titre son article dans
le Huffington Post « Le boycott des produits israéliens, cette étoile
jaune économique » sic !.. mais des complicités politiques et
policières qui permettent à la frange la plus violente d'entre eux, des
attaques répétées contre le mouvement de solidarité avec la Palestine,
menaces de mort, harcèlement téléphonique, envoi de la police la nuit
chez les personnes, arrestations et interrogatoire des victimes (Pierre
Stambul co président de l'UJFP violemment arrếté et interrogé heures par
le RAID, Jean Guy Greilsamer coprésident de l'UJFP réveillé en pleine
nuit par la police parce que quelqu'un se faisant passer pour lui a
téléphoné à la police pour déclarer qu'il venait d'assassiner son épouse, Jean Claude Lefort de l'AFPS subit la même histoire, puis Taoufiq
Tahani de l'AFPS est harcelé au téléphone en pleine nuit, puis des
journalistes Pierre Haski, Daniel Schneiderman, Denis Sieffert... ) diffusion de listes de personnes désignées à la vindicte sioniste,
piratages des sites associatifs, de lignes téléphoniques privées... tout
cela en toute impunité, rappelons aussi que ce type d'attaque a coûté
la vie au père d'un journaliste de Rue 89. Et pour l'instant seul répond
l'arrogant silence du gouvernement français aux demandes d'audience de
l'UJFP. On peut imaginer qu'il aurait agi différemment si c'était des
membres du CRIF qui étaient harcelés de cette façon, fort heureusement
le mouvement de solidarité avec la Palestine ne pratique pas de telles
méthodes d'intimidation.
Il y aurait donc pour ce gouvernement (comme pour le précédent
d'ailleurs) deux types d'antisémitisme, celui qui vise les soutiens
sionistes d'Israël en France, et qu'il faut protéger à tout prix, en
harmonie avec Benyamin Netanyahu, et celui qui vise des juifs non
sionistes qui est autorisé et sur qui toute violence pourrait impunément
s'exercer ?
On peut se demander de façon plus générale ce qui a présidé à
l'empressement français dès le lancement de la campagne BDS France à
tenter de pénaliser ce mouvement citoyen par le moyen de la circulaire
Aliot -Marie, sur laquelle le gouvernement dit socialiste actuel n'a pas
voulu revenir, faisant de la France un cas unique au monde, obligeant
des tribunaux à statuer (le plus souvent en la faveur des incriminés)
pour incitation à la haine raciale...
Quinze ans de soulèvement dans les Territoires occupés palestiniens
Alors quelques rappels utiles pour expliquer le BDS : septembre
prochain sera le sinistre anniversaire des 15 années de soulèvement des
Territoires palestiniens occupés, quinze ans de souffrances terribles
sous la botte d'une armée de plus en plus violente à l'égard de la
population civile, d'une colonisation qui s'est développée selon le
plan d'Ariel Sharon sans que rien ni personne ne puisse ( ou ne veuille
réellement) la freiner. Tous les plans de paix internationaux qui se
sont succédés, en passant par la feuille de route et Annapolis, et
demandaient le gel de la colonisation ont été
immédiatement et systématiquement suivis d'annonces israéliennes de
nouvelles implantations programmées. La réponse était claire : cause
toujours...
Des centaines d'hectares de terrains agricoles ont été ravagés, des
centaines d'habitations détruites, des villages, des quartiers entiers
parfois. Des dizaines de ministres et députés palestiniens des
territoires occupés ont été mis en prison, des assassinats
extra-judiciaires ont éradiqué d'abord une classe entière de
personnalités politiques palestiniennes justement impliquées et partie
prenante du processus d'Oslo, avant d'atteindre ceux d'autres groupes
politiques comme le Hamas.
En quinze ans, le régime s'est aussi durci envers les citoyens
palestiniens d'Israël, des dizaines de lois ségrégatives et
discriminantes ont été votées limitant leurs droits constitutionnels,*
des milliers de prisonniers politiques croupissent dans les prisons
israéliennes, les grèves de la faim se sont succédées de plus en plus
longues pour obtenir un minimum de conditions décentes dans les prisons
comme le droit de visite des familles, et la fin du système arbitraire
de la détention administrative qui maintient emprisonnés des individus
parfois des années sans procès. Les accords passés à la suite de ces
grèves ont tous été violés par Israël, et la plupart des prisonniers
libérés dans l'échange Shalit ont été remis en prison en juin dernier
dans l'immense ratonnade militaire qui a suivi le rapt et l'assassinat
de trois jeunes colons. Il est fortement question d'une reprise de la
grève de la faim après le ramadan dit-on ici dans la presse, et une loi
vient de passer autorisant l'alimentation forcée des grévistes en danger
contre l'avis des médecins israéliens qui ne veulent pas contrevenir à
la législation internationale sur le régime des prisonniers qui engage
Israël. De plus en plus de jeunes mineurs moins de 15 ans sont arrêtés
et violentés par l'armée et en prison . La judaïsation forcée du Néguev
au sud d'Israël est engagée programmant l'expulsion de milliers de
bédouins vers des villes de regroupement et la destruction de leurs
villages. Si le Plan Prawer qui organisait cette expulsion a été
officiellement retiré, suite à une campagne internationale, il
s'applique sur le terrain tranquillement, (voir le cas de Um Alhiran)** .
La géographie israélienne a intégré les zones occupées, et la
continuité juive doit s'établir entre elles et le territoire israélien.
Du Sud Hébron vers le Neguev, et entre les zones colonisées et le reste
d'Israël. Le mur déclaré illégal par la Cour Internationale de Justice
dessine les enclaves palestiniennes et les zones annexées, et deux
réseaux distincts de routes et de tunnels relient les zones juives entre
elles et les cantons palestiniens entre eux. Plus de check points à
l'intérieur des cantons, mais autour d'eux, transformés en véritables
postes frontières.
Gaza dont on commémore et analyse ici les 10 ans du retrait israélien
unilatéral, à grand renfort de mouchoirs pour pleurer la douleur des
colons ramenés de force par l'armée sur le territoire israélien, a subi
des attaques répétées d'une violence exponentielle. Hier la télévision
israélienne interviewait des soldats et soldates qui ont participé à ce
retrait et qui expliquaient leur douleur d'avoir dû faire ce travail.
Alors que des voix politiques et militaires expriment la nécessité de
frapper à nouveau Gaza, les journaux débordent depuis hier de l'analyse
des chiffres des tués civils de cet été. Netanyahu se moque ouvertement
du rapport de l'ONU « je n'ai pas de temps à perdre pour le lire ».
L'armée publie d'autres chiffres, tout en refusant de donner ses bases
de calcul, documents classifiés, il n'y aurait eu que la moitié
du chiffre annoncé par l'ONU de morts civiles. Faut-il en conclure, alors,
que tout est bien ? La nausée que cette bataille de chiffres
déshumanisée provoque est limitée, tant le public est conditionné à voir
dans Gaza le diable.
Face à ce désastre, quelle puissance internationale, quel
gouvernement, quels grands medias, quelle Europe ont-ils levé le petit
doigt ? Qui a tenté d'empêcher quoi que ce soit de cette liste
d'exactions ? Qui a tenté de sanctionner la construction du mur, de faire
respecter les traités internationaux violés par Israël ? Au contraire
tous les rapports d'experts sur la situation de Jérusalem, de Gaza, des
territoires palestiniens, ont été enterrés par leurs commanditaires
officiels. Qui rappelle qu'il s'agit d'une occupation militaire assortie
d'une colonisation de peuplement, illégales, et que la résistance de
tout peuple occupé est légitime ?
Certes il y a bien d'autres zones de conflits violents dans le monde
que le régime israélien et ses soutiens français ne se privent pas
d'énumérer, mais aucune n'implique la responsabilité européenne comme
celle ci. Le Congo ou le Soudan ne sont pas les associés commerciaux et
militaires privilégiés de l'UE, leurs produits agricoles industriels et
militaires n'envahissent pas nos marchés, leurs liens de coopération à
tous les niveaux sont sans commune mesure avec ceux que l'UE entretient
avec Israël. Leur situation stratégique n'a quasiment aucun impact sur
l'Occident. La démolition de l'Irak et même de la Syrie aujourd'hui, si
elle participe d'une recomposition du Moyen Orient en cours, n'ôte pas à
Israël son rôle de carte maîtresse occidentale dans ce paysage ravagé.
Ce pion occidental doit rester stable quelqu'en soit le prix pour ceux
qui stratégiquement n'ont rien à offrir... Pour l'instant.
C'est cette situation qui explique le BDS et aucune autre.
Dans ce monde impérial qui est prêt à sacrifier la soif de justice d'un
peuple résistant depuis 67 ans, à l'expulsion et au déracinement de sa
terre, à l'occupation à la colonisation, il faut d'abord se souvenir que
les campagnes internationales du BDS répondent à un appel. Le
peuple palestinien en diaspora dans les camps de réfugiés, en Israël ou
dans les territoires de 67 ou à Gaza est vivant, il résiste et refuse de
se soumettre, et c'est à son appel que les sociétés civiles du monde se
mobilisent. Mais il y a autre chose, si les Palestiniens n'ont rien à
offrir dans la stratégie guerrière et impériale visant le Moyen Orient,
ils touchent par leur foi en la justice et leur résistance farouche les
millions de gens brimés ou écrasés par l'Empire partout dans le monde,
et ou par les régimes autoritaires qu'ils subissent. La racine révolutionnaire de la lutte palestinienne demeure un ferment de résistance dans le monde.
La résistance palestinienne s'est en effet inscrite dès le début des
années soixante dans le mouvement de la révolution, et le peuple
palestinien entré en résistance s'est immédiatement proclamé peuple de
combattants révolutionnaires . Ainsi, dans l'affrontement de ces deux
mondes, si Israël se fait une place toujours plus ancrée dans
l'impérialisme, la Palestine en devenir trouve son soutien chez tous
ceux qui pensent qu'un autre monde est possible et souhaitent son
avènement.
Et l'antisémitisme dans tout cela ?
Il est clair que
l'instrumentalisation de la destruction des juifs d'Europe par le
sionisme et Israël, l'assimilation forcée à coup de propagande de tout
juif à Israël, a fini par désigner les juifs comme victimes potentielles
de tous les ressentiments contre Israël, ce qui est une catastrophe
pour les juifs d'Europe notamment. La dérive droitière voire d'extrême
droite de l'Europe ultra libérale fait aussi resurgir l'antisémitisme
européen de réseaux d' extrême droite. Mais attention, les liens établis
par Marine Le Pen et Louis Alliot plusieurs fois reçus officiellement en
Israël montrent une redistribution des cartes, qui assimile les ennemis
arabes communs là bas et ici, et efface le racisme profondément
antisémite du FN. Les ennemis de nos ennemis ...
La campagne BDS France, comme la campagne internationale du BDS, tient
une ligne précise et lisible : elle n'a rien à voir avec un racisme
quelconque, elle est un outil politique citoyen et pacifique à usage
politique et pacifique, obtenir par le boycott et le désinvestissement
ce qu'aucun gouvernement européen et occidental ne veut : des sanctions
qui obligent Israël à changer de régime et à rétablir enfin les
Palestiniens dans leurs droits. N'en déplaise à Marc Knobel et à son
titre.
Il est étonnant par contre qu'à aucun moment les opposants du BDS
n'acceptent de considérer ne serait-ce que les quinze années de torture
que ce régime vient d'infliger au peuple palestinien. Hitler avait
annoncé le programme nazi dans Mein Kampf, il suffit de lire l'appel du
BDS pour connaître son programme *** qu' Omar Barghouti résume ainsi
dans son article : «Le mouvement BDS réclame : la
fin de l'occupation par Israël des territoires palestiniens et arabes
depuis 1967, y compris le démantèlement du mur et des colonies; la fin
du système israélien de discrimination raciale à l'égard de ses citoyens
palestiniens; le respect du droit fondamental, avalisé par les Nations Unies, des réfugiés palestiniens à regagner leurs foyers.»
Ces opposants du BDS ne s'interrogent jamais sur le Boycott de fait
permanent qui sévit sur la Palestine dans les médias et les politiques
occidentales, ni sur les sanctions inadmissibles qui lui sont
régulièrement appliquées comme le blocage récurrent des fonds européens,
le siège de la bande de Gaza depuis 2007, ils n'évoquent jamais les
sanctions prises à l'égard d'autres États comme l'Irak, l'Iran très
récemment la Russie... préférant maintenir l'idée d'une antipathie
exclusive et antisémite à l'égard d'Israël. C'est précisément l'inverse
qui se joue, Israël jouit d'une impunité extraordinaire qui renforce la
colère à son égard.
Le même Knobel se piège d'ailleurs dans sa volonté de tordre les
événements et les concepts et révèle au fond ce qui sous-tend la
violente opposition au BDS.
Il écrit en effet : Le résultat auquel se proposent d'aboutir les
partisans du boycott est simple : qu'Israël soit identifié à un régime
d'apartheid, la discrimination juridique à l'endroit des noirs étant
transposée en une discrimination également condamnable à l'endroit des
palestiniens. Ce faisant, en assimilant Israël à un régime d'apartheid,
ils tendent à banaliser l'idée qu'Israël serait un État éphémère, comme
l'a été à l'époque l'Afrique du Sud blanche. Cet amalgame participe donc
à la fois d'une grande confusion (conceptuelle), d'une malhonnêteté
(intellectuelle) qui doit continuer d'être condamné, non seulement
moralement, mais aussi juridiquement.
Sans épiloguer sur la malhonnêteté intellectuelle, sachant que Knobel
n'utilise pas par erreur un mot à la place d'un autre, sa confusion des
termes est révélatrice : il amalgame en effet les termes de Régime et
d'État à sa convenance, pour finir par indiquer que l'on voudrait
accréditer l'idée d'un État d'Israël éphémère comme l'a été à l'époque l'Afrique du Sud blanche. Or
précisément le boycott de l'Apartheid sud africaine n'a jamais visé au
démantèlement de l'État d'Afrique du Sud mais à celui du Régime de la
Séparation ( c'est le sens du mot Apartheid) qui y sévissait. Cette
confusion volontaire des termes, si elle renvoie à la crainte
existentielle de la disparition d'Israël, révèle surtout que pour Knobel
il n'est pas question de mettre fin au régime de séparation israélien
parce que cela signifierait pour lui la fin de l'Israël qu'il connaît.
Pour les organisations palestiniennes auteures de l'appel du BDS, pour
le nombre croissant des Israéliens impliqués dans le BDS, pour les
milliers de juifs militants du BDS comme le note avec fierté Omar
Barghouti, et pour des centaines de milliers de militants du BDS dans le
monde, c'est le régime colonial et d'Apartheid (de séparation) israélien qui doit cesser.
Mais c'est précisément cela qui gêne Knobel. Il tient à ce qu'Israël
reste un État à majorité juive, démocratique pour les juifs, séparé
autant que possible des palestiniens, et cela quelqu' en soit le prix
pour le peuple palestinien.
En cela, lui et tous ceux qui se reconnaissent dans son texte se
sentent effectivement menacés exactement comme la minorité blanche sud
africaine qui avait installé le régime de Apartheid dans l'État
d'Afrique du Sud.
Notes
- * sur la liste des lois discriminant les citoyens palestiniens d'Israël voir le site de ADALAH, le centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël: http://www.adalah.org/en/law/index
- ** http://www.ujfp.org/spip.php?article4224
- *** http://www.bdsfrance.org/index.phpoption=com_content&view=article&id=20%3Aappel-de-la-societe-civilepalestinienne&catid=1%3Apresentation&Itemid=2&lang=fr .
mediapart.fr
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