Il ne se passe pas de jours sans que nous soyons confrontés - grâce à
la complaisance d'une certaine presse - écrite ou en ligne - à des
rumeurs les plus fantaisistes, à des articles tout autant fantaisistes à
propos des progrès fulgurants enregistrés par la campagne BDS France
ces derniers temps.
Là, dans une ville du sud de la France, une
dame distinguée, (présidente du CRIF local) aurait entendu, aux abords
d'une salle où se tenait une réunion publique qui ne lui plaisait pas,
des cris "mort aux juifs".
Son compère de la LICRA affirme, lui,
avoir entendu "Juifs dehors !" sans que la police, pourtant bien présente
sur les lieux, interpelle les auteurs présumés de ces propos...
Dans
une autre ville, d'autres messieurs de la LICRA, eux aussi crient au
loup parce que des citoyens manifestent leur indignation face au sort
imposé aux Palestiniens par l'armée israélienne.
Dans ce billet publié par Le Huffington Post
le 10 juin dernier, c'est un "historien" (du CRIF) qui brandit rien que
moins que l'étoile jaune qu'ont portée nos parents pour tenter de
donner quelque crédit aux affabulations historiques qui servent de fil
conducteur à son papier scélérat sur la Campagne BDS.
L'Histoire
pourtant - pour tout historien digne de ce nom - s'écrit à partir de
données précises, de dates exactes, de faits réels, vérifiés.
Le grand historien Marc Bloch a beaucoup écrit à ce propos.
Il n'en est rien dans ce papier.
Pour mémoire et pour améliorer les connaissances de notre aimable "historien" rappelons quelques dates qu'il semble ignorer:
Le
9 juillet 2004 la CIJ de la Haye - organe judiciaire principal de
l'Organisation des Nations Unies - et à sa demande, rend un Avis
consultatif sur les conséquences juridiques de l'édification d'un mur
dans le territoire palestinien occupé.
Celle ci affirme dans le point A :
"l'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de
construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à
l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui
est associé, sont contraires au droit international".
Par régime associé, la CIJ nommait le régime d'apartheid en place en
Israël depuis 1948, dans les Territoires Occupés Palestiniens depuis
1967.
Le point D de cet Avis rappelait aux Etats signataires des
Conventions Internationales - dont la France - leurs obligations à tout
mettre en oeuvre pour contraindre Israël à mettre fin à ses pratiques
criminelles.
Rien naturellement n'a été entrepris par la communauté internationale dans ce sens.
C'est pourquoi, un an après, le 9 juillet 2005, la société civile palestinienne toute entière a lancé un appel
à la société civile mondiale pour que celle ci - à l'image de la
campagne de boycott contre l'Afrique du Sud raciste - pratique à
l'encontre d'Israël, puissance coloniale, puissance occupante, une
campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanctions - BDS - tant que
cet Etat ne respectera pas le droit international, le droit
international humanitaire, ne mettra pas un terme à ses pratiques
criminelles.
Cette campagne a mis un certain temps à s'implanter en France où le racisme et l'antisémitisme ont laissé des traces profondes.
Aujourd'hui, et n'en déplaise à ces aimables personnes, "historien"
ou non, la campagne BDS est définitivement inscrite dans le paysage
national comme elle l'est dans le paysage international.
Et nulle vocifération, nul mensonge, nulle falsification de l'Histoire, nulle tentative malhonnête d'associer celle-ci aux pratiques nazies et à celles de Vichy ne peuvent en arrêter le cours.
Et nulle vocifération, nul mensonge, nulle falsification de l'Histoire, nulle tentative malhonnête d'associer celle-ci aux pratiques nazies et à celles de Vichy ne peuvent en arrêter le cours.
La campagne BDS
est entre les mains de toutes et de tous, comprise par tout le monde
comme une arme non violente, déterminée, irrésistible. Nul ne peut la
prétendre raciste et/ou antisémite.
Il n'en est rien !
Les
calomnies et les falsifications des agents israéliens en France ne
peuvent plus masquer la nature des crimes commis en Palestine occupée, à
Gaza principalement.
Ces crimes ont des qualifications juridiques précises : crimes de guerre, crimes contre l'humanité.
Toutes qualifications qui relèvent des tribunaux internationaux compétents.
Aucune conscience humaine qui se respecte ne peut l'accepter, nous sommes toutes et tous concernés, l'humanité entière est menacée.
Toutes qualifications qui relèvent des tribunaux internationaux compétents.
Aucune conscience humaine qui se respecte ne peut l'accepter, nous sommes toutes et tous concernés, l'humanité entière est menacée.
La campagne BDS est tout cela :
Le refus unanime qu'Israël soit le seul pays au monde autorisé à violer impunément le droit international, le droit humanitaire international, les droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien.
La condamnation absolue des crimes commis, ceux contre Gaza l'assiégée particulièrement
L'affirmation de notre solidarité avec le peuple palestinien.
L'affirmation de notre immense respect pour ses sacrifices endurés, pour sa résistance inébranlable.
Le refus unanime qu'Israël soit le seul pays au monde autorisé à violer impunément le droit international, le droit humanitaire international, les droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien.
La condamnation absolue des crimes commis, ceux contre Gaza l'assiégée particulièrement
L'affirmation de notre solidarité avec le peuple palestinien.
L'affirmation de notre immense respect pour ses sacrifices endurés, pour sa résistance inébranlable.
Enfin, et que cela soit clair pour tous : la campagne BDS est tout sauf raciste, antisémite.
Nul ne peut en modifier le cours.
Nul ne peut en modifier le cours.
huffingtonpost.fr
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