
« Nous n’avons pas d’autre planète ». Obama ( Cyberpresse)
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Le débat est particulièrement vif et clivant aux États-Unis, où
37% de l’électricité est encore produite par des centrales au charbon.
Une source d’énergie problématique d’un point de vue environnemental. Cyberpresse
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80% des gens sont inquiets de l’avenir de la planète et des
changements climatiques. Cela signifie que 80% des gens ont peur de
mourir. Je fais partie des 20% qui n’ont pas peur de mourir parce que
nous faisons partie de ceux qui ne seront plus là… Il ne fallait pas y
penser avant mais agir avant. Même le pape est inquiet… Sérieux comme un
pape inquiet. La plupart des américains sont créationnistes. L’homme
ne descendrait pas du singe, mais l’homme a abattu la plupart des
singes, des lions, des éléphants, et par biais un nombre « inquiétant »
d’espèces en voie d’extinction. Chasseur-destructeur et autodestructeur.
Il est en train de se descendre lui-même… Bang ! Car dans l’Histoire du
cosmos, la petite créature dite pensante, n’a pas vu « que l’essentiel
est invisible pour les yeux ».
La « culture » n’est pas faite pour les auto-collants, mais pour être
appliquée. Les philosophes et autres penseurs ne sont pas là pour être
des figurines de « culture ». Ils seraient utiles si on les
considérerait tels. Le banquier est devenu le dieu des dieux. On a été
roulés dans la farine faramineuse. On est blanc comme neige. Floconneux.
Léger à tomber du ciel sans savoir que c’est de l’eau en cristaux.
Dans un clip devenu viral sur l’internet, le slameur américain
Prince Ea fait la liste des dégâts que l’homme a infligés à la planète
en espérant susciter un sursaut.
C’est représentatif du quotidien ou l’endettement des familles est
devenu l’endettement d’un monde défibré, violé, sous lequel on enterre
nos détritus en fermant les yeux. Violé par les banques et les hommes
d’affaires. Rien de nouveau… Sauf l’espérance devenue désespoir puisque
selon les analystes sérieux, IL N’EST PLUS POSSIBLE D’INVERSER LA
TENDANCE ACTUELLE.
Génies des guerres…
Dans un pays ( USA) où l’on dépense le plus pour l’armement, les
complots, les invasions « invisibles », les gendarmes craignent les
bandits qu’ils ont créés. Dans un pays responsable des crises
économiques successives depuis des siècles, la morale tente de se
tailler une petite place de… penseur. Alors, où sont les génies de la
guerre capables de faire la guerre aux changements climatiques ? Autant
d’inventivité pour tuer et si minable dans l’art de construire… à long
terme.
Le fœtus des cavernes
Je reviens sur ma réflexion de l’Histoire de l’humanité. Notre minus
simiesque, apeuré dans sa première demeure – la grotte – a pris
quelques milliers d’années seulement avant de s’asseoir dans une cage
dorée avec son ordinateur, ses plans de « développement durable » et sa
prise de conscience soudaine du danger. Bref, il est sorti de la misère
et s’est pris pour une créature supérieure au porc-épics.
Dilemme du hérisson (Schopenhauer)
« Par une froide journée d’hiver un troupeau de porcs-épics s’était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu’ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu’à ce qu’ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur vie intérieure, pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d’être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu’ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c’est la politesse et les belles manières. En Angleterre on crie à celui qui ne se tient pas à cette distance : Keep your distance ! Par ce moyen le besoin de se réchauffer n’est, à la vérité, satisfait qu’à moitié, mais, en revanche, on ne ressent pas la blessure des piquants. Cependant celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments, ni en causer. »
Le mouton au ton mou
Finalement, on l’a bien dessiné ce mouton. Un mouton dessiné en à
peine un siècle, frileux, apeuré de manquer de laine, mais se voulant
être un petit prince fabriquant de petits princes par une usine de
petits princes fabriqués par des robots. Notre homo cavernus, on
dirait, commence à avoir peur en voyant disparaître sa faune, sa flore,
ses eaux, « SES » animaux. C’est l’ère des pronoms possessifs. L’ère du
falsificateur « professionnel » – ( quel beau terme galvaudé) – et des
penseurs de fin de semaine.
Saint-Exupéry et New-York
Comme tout dans la vie, c’était sous nos yeux depuis les premiers
philosophes. Mais comme tout dans la vie, finalement, les artistes et
les penseurs auront décrypté une partie de notre monde, une partie de
nos êtres, ce qui aura été détruit par un petit comptable malicieux.
Un comptable. Comme tout dans la vie un comptable ne peut résoudre
l’énigme des fleurs. Même le Petit Prince n’a pas pu :
Ainsi l’avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince :
– Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !
– Il n’y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas l’herbe.
– Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur.
Gaëtan Pelletier - Août 2015 -
– Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois
enjambées. Tu n’as qu’à marcher assez lentement pour rester toujours au
soleil. Quand tu voudras te reposer, tu marcheras… et le jour durera
aussi longtemps que tu voudras.
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