En septembre 2015, il n’existera plus qu’une réalité politique, et qui sera purement électorale : la présidentielle de 2017.
À « Gauche », Hollande a deux préoccupations. La première n’est pas trop compliquée : remplacer Rebsamen, premier rat à quitter le navire, par
un prestidigitateur qui va nous démontrer l’inversion de la courbe du
chômage. La seconde est plus délicate, mais vitale : éviter la
multiplication des candidatures à Gauche pour être qualifié pour le
second tour. Pour les écolos, ce sera le retour au gouvernement,
l’affaire est pliée. Pour les « radicaux de gauche » ( quelle blague…! ) ce
sera des postes d’élus locaux distribués aux régionales. Les uns et les
autres auront leur assiette garnie, et tout va bien se passer.
Dans la répartition des postes pour les régionales, le PS a du faire de gros efforts et spécialement en « Midi-Pyrénées - Languedoc Roussillon », terre d’implantation de la secte des « radicaux de gauche ». Le poste de présidente est réservé à Carole Delga (PS),
ex-secrétaire d'État à on se sait pas quoi, on ne sait plus quand, et
celui de première vice-présidente est à Sylvia Pinel (PRG), ex-ministre à
on se sait pas quoi, on ne sait plus quand. Peu importe : toutes deux
avaient été nommées au gouvernement juste pour être imposées comme
présidente et première vice-présidente.
Une
affaire rondement menée, mais qui fait une victime collatérale : Damien
Alary, l'actuel président (PS) de la région Languedoc-Roussillon. Un
truc horrible au pays des droits de l’homme : Damien obligé de trouver
du travail... Insupportable.
La
région compte, car elle fait partie de celles qui peuvent être sauvées,
aussi, il faut que tout le monde sait content, rassasié.
Damien, profitant de l’absence d’arrêté anti-mendicité à Paris, est donc parti draguer El Blancos et le docteur-es-science du PS, et bingo : le législateur, dans son immense sagesse, va créer un poste de président délégué. Comme s’est touchant…
Pour
diriger les régions, nous aurons donc un président, un président
délégué, un premier président, une quinzaine de vice-présidents, et une
chiée de conseillers spéciaux et de conseillers délégués. Avec tout ce
qui va comme cabinets et secrétariats divers et variés, le tout pour
encadrer le travail des administrations régionales.
Bien
évidemment, comme le poste de Damien et ses alter ego est parfaitement
bidon, la loi ne prévoira aucune indemnité, aucun cabinet ni
secrétariat, et aucune carte de crédit.
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