Je te languis Ghaza, j’ausculte
l’horizon
Les flammes libres, les ombres
discrètes
Les voix déracinées des filles des
garçons
Les soldats qui tissent une guerre
abjecte.
La rumeur des martyrs
Fatigue le conquérant
De Jaffa jusqu’à Tyr
Coulent larmes et sang
Comme des jours de pluie
Où tu presses les troupeaux
Tu retrouveras les nuits
Tes chants en airs nouveaux
Dans les cœurs renouvelés
Le peuple gouttera l’azur
Le soleil s’est glissé
Pour calmer les blessures
Les poètes, les amoureux et les
oiseaux
Toute aile refusée aux anges du chaos
Tu serres dans ton rêve un pays qui
vibre
Dans un lent suintement afin d’être
libre.
Abderrahamane Zakad - Ingénieur/Urbaniste - Béjaia, Algérie.
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