
Ô soldats
occupants,
Ô colons
agresseurs,
Ô
sanguinaires apatrides,
Vous qui
vous avez occupé notre pays,
Volé notre
terre
Et humilié
notre peuple
Par des
orgies de punitions collectives,
Par des
agressions et des crimes quotidiens
Partez !
Vous qui
êtes élevés dans la haine et la violence,
Vous tuez
de sang froid nos gosses lanceurs de cailloux,
Vous
brûlez sans foi ni loi nos bébés dans leurs lits,
Vous
attaquez brutalement nos lieux saints,
Vous
encerclez nos villages et nos champs,
Vous
détruisez nos maisons et vous arrachez nos arbres
Mais votre
sentiment de domination n’est qu’illusion.
Plus
qu’une pierre dans la main de nos enfants,
Vous
craignez le sourire de nos martyrs.
La beauté
de leur cœur
Vous met à
genoux
Ainsi que
le cri de leur souffrance,
Le cri de
leur révolte et de leur dignité.
Vous aurez
beau déployer toutes vos mesures
Et vos
forces obscures
Sachez que
toutes vos armes, à vous les génocidaires,
Ne nous
rendront pas moins déterminés.
Vous ne
savez pas que la résistance est palestinienne,
Que cette
résistance ne peut que vaincre
Parce
qu’elle est noble,
Vous ne
savez pas que nous ne renoncerons pas
Et
continuerons de nous battre,
Jusqu'au
dernier souffle,
Vous ne
savez pas que notre cause
Est une
cause pour chaque révolutionnaire,
Un symbole
d'émancipation pour tous les peuples.
Vous, les
passants parmi nous,
Vous, les
racistes extrémistes,
Vous, les
méprisants du droit international,
Arrêtez de
jouer les victimes
Avec vos
représailles sanglantes,
Vos
exactions et vos meurtres.
Prenez
tout et partez.
Prenez nos
sables, nos pierres, les flots de notre sang
et vos
mauvais souvenirs,
Dégagez!
Il est
temps que vous partiez.
Assez de
violence, assez de sang.
Sortez de
notre terre, de notre mer.
Quittez
nos villes et nos vergers.
Nos
racines, c’est ici.
Nous
ne partirons pas.
Laissez-nous
notre présent et notre avenir
Et
allez-vous en !
Vous ne
savez pas
Combien
nous adorons la liberté,
Combien
nous aimons la vie,
Combien
nous luttons pour elle,
Pour une
vie digne.
C'est à
nous de vivre comme nous le voulons
Dans
l’espérance d’une paix réelle,
Pas une
paix sous occupation,
Ni une
paix sous colonisation,
Mais une
paix dans la justice.
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